Congo-Brazzaville: Centre Wallonie-Bruxelles - « Une orientation nouvelle » annoncée pour 2024

Aux dires du nouveau Délégué général Wallonie-Bruxelles David Thonon, elle sera effective dès le second semestre de l'année prochaine grâce aux fonds libérés pour favoriser davantage de partenariats entre artistes belges et congolais.

Avec David Thonon, il y a lieu de croire qu'une nouvelle ère se profile à l'horizon pour le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB). Lors de sa première allocution officielle depuis sa prise de fonction, à l'occasion de la célébration belge du 27 septembre, le successeur de Kathryn Brahy a révélé les nouvelles perspectives de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles (DGWB). Portées par l'ambition de booster la coopération déjà fructueuse entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et les francophones de Bruxelles, elles ne devraient pas être difficiles à mettre en œuvre. Savoir que, comme l'a souligné David Thonon « le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a libéré des fonds pour que davantage de talents belges viennent en RDC pour cocréer, coécrire et coinventer ». Ce, dans le but de produire le meilleur avec l'apport de tous les réseaux de la Fédération.

« Ensemble, nous pouvons faire mieux », est à tout point de vue le leitmotiv de David Thonon. Il s'est dit persuadé qu'en œuvrant ensemble, nous pourrons « conquérir le monde » misant sur le levier de la complémentarité caractérisant les relations entretenues avec le centre culturel tenu pour un des outils de la coopération. Et de renchérir : « Vous avez les ressources et nous l'ardent désir de vous aider à les mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent en bénéficier ». Par ailleurs, au-delà de la complémentarité, le délégué général a tenu pour un atout le fait d'avoir le français en partage. Atout, dont, a-t-il dit, « on ne mesure pas toujours suffisamment l'importance ». Convaincu ici que la RDC ne fait « peut-être pas assez » entendre sa voix sur l'échiquier international, son point de vue dans le concert des nations sur les questions cruciales, il a suggéré à nouveau la conjonction des forces car, « ensemble, nous pouvons faire mieux ».

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David Thonon est aussi d'avis que « parler le français devrait favoriser un accès plus facile à l'éducation supérieure et aux opportunités de recherche avec les partenaires francophones ». Il a dès lors pensé que « cela devrait permettre de nous illuminer les uns les autres de nos richesses culturelles ». Et d'ajouter que le français étant parlé dans plusieurs autres pays d'Afrique, il constitue « un vecteur de nature à faciliter la coopération régionale et l'intégration économique, favoriser la communication entre les pays voisins et contribuer ainsi à la stabilité politique et économique ».

Et, quitte à conclure son propos, il a préconisé de miser « la richesse inestimable » que constitue la jeunesse de la RDC partageant sa certitude qu'elle fera « la fortune de la RDC ». Tout en revenant en dernier lieu sur son fameux leitmotiv affirmant haut et fort que « Ensemble, nous devons faire mieux. Ensemble, nous ferons mieux ». Ce qu'il a en dernier ressort présenté comme étant son ultime « vœu » formulé à la soirée du 27 septembre animée par l'orchestre symphonique kimbanguiste.

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