La salle paroissiale de Notre Dame de Fatima a servi de cadre, lundi 2 septembre, au rendez-vous que le Docteur Denis Mukwege a eu à fixer aux femmes de l'Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation. Pour la petite histoire, le 16 septembre 2023, les femmes congolaises s'étaient cotisées pour rassembler la somme de 160 millions de Francs congolais en guise de caution électorale pour son compte en tant que leur candidat à la présidentielle 2023. La rencontre de Notre Dame de Fatima a servi de cadre pour ce Prix Nobel de la Paix de réagir à ce geste patriotique.
"Ma réponse est conditionnée par un engagement et une responsabilité collectives. "Aujourd'hui, l'heure a sonné ; le moment propice pour sauver notre patrie, c'est maintenant ! Je suis prêt et j'y vais maintenant. Voici arrivée l'heure de relever la dignité de notre peuple, la nation est en danger et je suis prêt pour intervenir dans les affaires publiques", ce sont là les quelques bribes de phrases à travers lesquelles Docteur Mukwege a répondu par l'affirmative au voeu des femmes de la République démocratique du Congo. Pour lui, l'heure n'est plus au compromis avec les anti-valeurs qui ont très longtemps ruiné la République Démocratique du Congo.
A l'entendre parler, Docteur Mukwege est venu redonner à la République Démocratique du Congo sa place d'antan, la remettre sur le podium du développement et, somme toute, faire d'elle un grand géant sur le plan mondial. Foi sur son diagnostic en sa qualité de Docteur, La RDC est malade de ses classes dirigeantes qu'il faut extirper de son grand corps malade. Voilà ce qui justifie le sens de ce qui a été gravé sur les affiches qui ont été arborées à cet effet par la multitude des femmes présentes à la rencontre: "Qui répare une femme répare toute une Nation".
Le prospectif Chef d'Etat, Denis Mukwege, promet de mettre l'homme congolais au centre de son combat, de ses actions et de toutes ses occupations. "Sur le plan individuel, je ne maculerai pas ma blouse blanche pour faire de la politique sale", a-t-il tiré les choses au clair avant de rassurer aux femmes qu'il compte sur elles pour que, ensemble, ils fassent face à toutes les antivaleurs qui se sont érigées en mode de gestion en République Démocratique du Congo. "Je n'ai ni or, ni argent à vous donner, mais ce que j'ai, c'est ce que je vous donne : C'est mon amour pour le Congo", a-t-il dit à ses prospectifs électeurs.