Selon les déclarations faites par le porte-parole de l'EST, une «short list» de trois ou quatre entraîneurs est sur la table de Hamdi Meddeb.

Le choix sera restreint entre deux écoles : portugaise et française.

Les choses sont allées très vite, lundi. Au début de l'après-midi, l'information du retrait de Mouine Chaâbani de son poste d'entraîneur en chef de l'équipe première de l'Espérance a envahi la Toile.

L'officialisation de son départ n'a pas tardé. En fin d'après-midi, l'Espérance de Tunis a confirmé la nouvelle via un communiqué officiel, publié sur sa page Facebook.

On a appris, dès lors, que l'entraîneur adjoint, Mejdi Traoui, jette également l'éponge.

La troisième info du jour est l'intérim qu'assure le directeur sportif, Tarek Thabet, jusqu'à la nomination d'un nouvel entraîneur.

Tarek Thabet, rappelons-le, dirigera l'équipe ce samedi à l'occasion du match du championnat contre l'USM.

Paquetá, une «rumeur infondée» !

La quatrième information du jour s'est avérée une rumeur infondée, selon W.Guerfala, celle de la piste du technicien brésilien Marcos Paquetá.

Une rumeur qui a pourtant circulé avec insistance sur la Toile. Selon le porte-parole officiel de l'Espérance, la rumeur Paquetá est l'oeuvre des agents qui s'activent dans ce genre de situations pour faire grimper le quota de leurs entraîneurs.

Ceci dit, le président de l'EST a, dans ses tablettes, une «short list» de trois à quatre entraîneurs. Le prochain entraîneur de l'Espérance de Tunis sera un étranger.

Le choix sera restreint entre deux écoles : française et portugaise.

La direction de l'EST tiendra compte dans son choix de certains critères.

La piste portugaise est privilégiée étant l'existence de deux joueurs brésiliens dans l'effectif.

Le recrutement d'un technicien portugais facilitera la communication avec Yan Sasse et Rodrigo Rodrigues.

Un autre critère sera pris en considération : la connaissance du candidat retenu du football africain étant que l'EST est engagée cette saison dans deux compétitions majeures : la Ligue des champions et la Ligue de football africaine.

De plus, le facteur temps joue contre les dirigeants espérantistes qui doivent faire le bon choix sous très peu. Dans moins de trois semaines, le 21 de ce mois précisément, l'EST effectuera un périlleux déplacement à la RD Congo où elle affrontera un grand d'Afrique, le TP Mazembe, en match comptant pour les quarts de finale aller de la Ligue de football africaine.

Un dernier critère et pas le moindre, celui du salaire à verser au nouvel entraîneur.

Or, on sait que les techniciens étrangers (les bons profils en tout cas) coûtent cher, très cher.

Jusqu'à quel montant Hamdi Meddeb est-il prêt à débourser pour payer un entraîneur ? C'est le facteur le plus déterminent dans le choix du prochain entraîneur de l'Espérance.

Les contacts ont débuté hier

Si les choix ont été arrêtés lundi soir, les contacts avec les candidats retenus ont débuté hier.

Tout laisse à croire que les négociations seront finalisées d'ici la fin de la semaine.

Il n'est pas exclu de voir samedi le nouvel entraîneur suivre le match du championnat contre l'USM depuis les tribunes du stade de Radès.

L'idéal pour l'équipe, au vu de ses engagements dans la nouvelle compétition continentale, la fameuse Ligue de football africaine, est que le nouveau coach entame son travail au tout début de la semaine prochaine pour pouvoir avoir un minimum de temps pour préparer le déplacement à la RD Congo.

Un entraîneur de renom et d'expérience aussi qui connaît bien l'Afrique à dénicher en un temps record, c'est la mission délicate de Hamdi Meddeb et de son directeur sportif Tarek Thabet dans les tout prochains jours. Jusque-là, Tarek Thabet a bien joué son rôle de directeur sportif en réussissant la campagne de recrutement de l'été. Il devra réussir à aider dans le choix de l'entraîneur.

Exception faite de Youssouf Oumarou qui passe par une mauvaise passe (sans doute à cause de la grosse pression qui a pesé sur lui), les autres recrues se sont plutôt bien comportées.

Avec le changement d'entraîneur, la baisse de pression et un encadrement personnalisé, Oumarou devra retrouver normalement les prouesses pour lesquelles il a été recruté.