Afrique: 38e Festival international du film francophone (Belgique - Namur, un clap d'ouverture en grand

3 Octobre 2023

Namur (Belgique) — Le 38e Festival international du film francophone (Fiff) de Namur (Belgique) a débuté, vendredi 29 septembre dans la soirée. À l'affiche, 125 courts et longs métrages sont à découvrir jusqu'au 6 octobre dans la capitale de la Wallonie.

- « Partager le cinéma. En vrai. En grand ». La devise du Festival international du film francophone (Fiff) de Namur n'a jamais été aussi bien portée par sa 38e édition. Elle a été lancée, vendredi 29 septembre dans la soirée, par la Déléguée générale, Nicole Gillet, et le président du Fiff Jean-Louis Close. À l'affiche de ce marathon, 125 courts et longs métrages sont à découvrir jusqu'au 6 octobre dans la capitale de la Wallonie. Parmi ces oeuvres cinématographiques, figure le premier long métrage de la Franco-Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy titré « Banel & Adama ». Cette fiction, projetée récemment à Dakar, est en lice dans la catégorie « Première oeuvre ». Le film sera projeté, mercredi 4 octobre. Pour ce 38e Fiff, les comédiennes Mélanie Doutey et Maud Bettina-Marie président respectivement les jurys longs et courts métrages.

Dans son discours prononcé lors de la cérémonie officielle d'ouverture, la Déléguée générale est revenue sur le sens de ce festival. « Le Fiff est une occasion de voir de nombreux films issus de toute la Francophonie au sens large et de soutenir la jeune génération active dans le 7ème art », a estimé Nicole Gillet. Elle a cité parmi ces jeunes talents la réalisatrice Franco sénégalaise Ramata-Toulaye Sy. Elle avait reçu un prix au Fiff de Namur en 2021 pour son court métrage « Astel ».

En ouverture de ce 38e Fiff, le premier long métrage, « Quitter la nuit » de Delphine Girard a été projeté. La réalisatrice poursuit la réflexion amorcée avec « Une Soeur » dont elle retrouve les acteurs principaux. « Une nuit » met en scène une femme en danger. Elle appelle la police. Anna prend l'appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu'ils ne parviennent pas à quitter. « C'est après avoir écouté un appel d'urgence américain que j'ai commencé à écrire le court métrage "Une Soeur" », explique Delphine Girard.

Violences sexuelles

Selon elle, ce projet particulier l'a interpellée plus qu'elle n'aurait pu le prévoir. Il a fait écho à l'actualité et à la mise en lumière soudaine de l'ampleur des destructions causées par les violences sexuelles. « J'ai terminé le court métrage avec un sentiment de "trop peu", mais je n'arrivais pas à formuler ce que je ressentais », estime la cinéaste. En assistant aux projections et aux discussions autour du court métrage, elle a fini par comprendre ce qu'elle avait ressenti : elle n'avait pas eu le temps, dans un court métrage, d'explorer la complexité de la question et de raconter l'histoire des personnages autant qu'elle l'aurait voulu.

Au fil des ans, le Fiff est devenu le rendez-vous incontournable du cinéma de l'espace francophone, accueillant à la fois un public de spectateurs et des centaines de professionnels du 7e art, que ce soit dans les salles ou lors de rencontres et ateliers.

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