Le président du mouvement AGIR ne sera pas de la course à la magistrature suprême en 2024. En effet, Thierno Bocoum a expliqué la cause de son désistement par un problème de ressources nécessaires à une participation sérieuse à une élection présidentielle, précisant que celles existantes ne seront pas à la hauteur de l'ambition qu'il a déclinée. C'est à ce sens qu'il a dit décider de ne pas faire partie des auteurs d'une quelconque parodie politique en mimant une candidature. Par contre, concernant le choix du prochain candidat, il ne sera pas du reste. L'ancien député s'engage à mettre l'accent particulier sur le choix du futur locataire du 6 Av. du Pr Léopold Sédar Senghor.
« Nous avons pris la décision responsable de ne pas être candidat à l'élection présidentielle de 2024 », a informé dans une déclaration le président du mouvement AGIR qui affirme avoir pris avec responsabilité sa décision. Et de confier en ce qui concerne les raisons de son désistement : « Nous avons évalué nos capacités à participer à l'élection présidentielle de 2024 depuis plusieurs mois. Nous avons conçu pendant des années un programme de société constamment mis à jour. ». Poursuivant, il révèle : « Nous avons aussi travaillé à regrouper les ressources nécessaires à une participation SERIEUSE à une élection présidentielle. Ces ressources ont fait défaut. Celles existantes ne seront pas à la hauteur de l'ambition déclinée. »
Cependant, face aux divers défis qui attendent notre prochain président de la République, l'ancien parlementaire dit ne pas être du reste du choix du futur locataire du 6 Av. du Pr Léopolde Sédar Senghor. « Nous mettrons un accent particulier sur son choix en nous impliquant totalement et loyalement comme nous l'avons toujours fait de façon assumée », s'est-il engagé. Et l'opposant de poursuivre : « Nous nous engagerons pour que la jeunesse soit au coeur des préoccupations de nos gouvernants.
L'Afrique compte aujourd'hui la population la plus jeune au monde et cela nécessite un accroissement des investissements dans les facteurs de développement économique et social pour ne pas davantage alimenter les bombes sociales qui se déclenchent déjà dans les océans et les déserts. » « Nous nous engagerons pour une souveraineté à tout point de vue ainsi qu'une capacité d'autodétermination tenant compte des nos réalités socioculturelles et religieuses... afin de pouvoir créer un développement, harmonieux, endogène et concerté de notre pays », a-t-il conclu.