Madagascar: Médiation - Le FFKM maintient le suspense sur la suite du dialogue

Énième rencontre. Hier à 16 heures, le conseil oecuménique des églises chrétiennes (FFKM) a reçu une fois de plus les candidats à l'élection présidentielle à la cathédrale anglicane Ambohimanoro.

Les candidat ont répondu présents, à part Andry Rajoelina, Tahina Razafinjoelina et Andry Raobelina, qui ont tout de même été représentés. Comme à l'accoutumée avec les chefs d'église, aucune information sur la réunion, qui s'est tenue à huis clos et à l'abri des regards.

Trois chefs d'église étaient présents hier à Ambohimanoro, seul le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, président du FJKM, n'était pas là.

Questionnés sur la suite de la médiation, les chefs d'église ont botté en touche en répondant que ce n'était pas encore le temps de dévoiler cela mais que le jour viendra où le FFKM donnera suite à l'issue de la médiation.

Ces chefs d'église n'ont pas voulu se prêter au jeu des questions-réponses avec la presse, et ont esquivé la plupart des questions en répliquant seulement que le dialogue continuait.

Cependant, juste après la rencontre, les chefs de file du FFKM ont tenu un point presse dans l'enceinte de la cathédrale pour faire une déclaration, afin de réitérer leur appel à toutes les parties prenantes pour préserver l'apaisement du pays, et aussi leur volonté de poursuivre le dialogue avec toutes les forces vives.

Selon le pasteur Rakotozafy Denis, président de l'église luthérienne de Madagascar (FLM), le FFKM a déjà entrepris des rencontres avec toutes les forces vives nationales et internationales ces derniers jours, et que d'autres rencontres sont encore dans l'agenda pour la médiation afin de trouver une solution à la situation politique actuelle du pays.

Il a aussi déclaré qu'ils ont depuis peu eu un entretien avec le candidat Andry Rajoelina.

Solution

Les chefs de file du conseil oecuménique des églises chrétiennes ont entamé ce dialogue avec toutes les parties prenantes depuis la fin du mois d'août lors du congrès national du FFKM à l'ISTS Mandrimena.

L'objectif était et reste la préservation de la paix au pays et pour la tenue d'une élection présidentielle transparente, inclusive et acceptée par tous.

Pourtant, jusqu'à présent, et après de nombreuses réunions et rencontres avec la plupart des forces vives du pays et des entités internationales, la solution tarde à venir, à quelques jours du début de la campagne électorale.

La conjoncture politique devient de plus en plus complexe avec les demandes délicates du collectif des candidats dont, entre autres, la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la création d'une cour électorale spéciale.

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