Madagascar: Collectif des candidats - La manifestation reprend

Les candidats membres du collectif reprennent la manifestation.

D'Ampefiloha à Andavamamba, les manifestants ont entamé une marche pacifique.

Après la trêve de mercredi initiée par les chefs du conseil oecuménique des églises chrétiennes (FFKM), la manifestation du collectif des candidats et de ses partisans ont repris hier avec une « marche pacifique » allant d'Ampefiloha jusqu'à Andavamamba.

Les manifestants étaient menés par les candidats et ont entamé la marche en se dirigeant vers Andavamamba.

Les forces de l'ordre étaient bien présentes sur les lieux sauf qu'ils n'ont pas réagi et ont juste suivi les manifestants par derrière.

La circulation a été complètement perturbé par la marche, causant un embouteillage de plusieurs minutes.

Cette troisième journée de la manifestation du collectif des candidats ne s'est plus dirigée vers la place du 13 mai comme les deux premières fois. Les députés qui étaient présents mardi n'étaient pas là hier.

Une trentaine de minutes après le départ, les manifestants sont arrivés à Andavamamba avec pour la plupart un chou-fleur à la main.

Effectivement, le collectif des candidats a choisi ce légume pour symboliser la marche pacifique et pour passer le message aux forces de l'ordre qu'ils n'ont pas d'armes et ne veulent pas en utiliser mais militer pacifiquement.

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Chou-fleur

« Nous partageons des choux-fleurs pour montrer que nous sommes pacifiques, pas comme les forces de l'ordre, qui partagent des bombes lacrymogènes », a soutenu Jean Jacques Ratsietison, lors du meeting.

Le chou-fleur est devenu le symbole de la manifestation du collectif des candidats avec les membres du parti « Malagasy tonga saina » qui ont distribué ces légumes aux manifestants d'hier. Le chou-fleur est devenu célèbre après que les forces de l'ordre aient interpellé un homme en train de faire ses courses à Ambohijatovo, mardi dernier.

Pour être plus précis, l'homme en question était en train d'acheter des choux-fleurs quand un gendarme qui courait l'a percuté et arrêté pour une cause inconnue. Mais après quelques minutes, l'individu a été relâché et tout de suite pris d'assaut par les journalistes qui ont publié une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

La marche pacifique d'hier devait commencer à 10 heures mais les candidats ont eu un retard d'environ une heure. Entre temps, les journalistes qui étaient postés du côté de la CNaPS ont été priés par les forces de l'ordre de s'écarter, mais ils sont quand même restés et les éléments des forces de défense et de sécurité se sont tournés vers les partisans du collectif des candidats pour les disperser.

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