Madagascar: 57% des femmes recourent à la contraception

Combattre les grossesses non-désirées et la mortalité maternelle et néonatale.

C'est l'objectif de Madagascar en sensibilisant à l'utilisation des méthodes contraceptives.

Madagascar annonce un taux presque préoccupant des femmes qui utilisent ces moyens d'éviter les grossesses non-désirées. «

L'objectif de Madagascar depuis 2021 était que 60 % des femmes en âge de procréer c'est-à-dire entre 15 à 49 ans, utilisent des méthodes contraceptives pour la fin de cette année 2023.

L'objectif n'est pas encore atteint puisque le taux est pour le moment à 57 % », rapporte le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Randriamanantany. Pour atteindre cet objectif, une feuille de route pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale pour 2023 jusqu'en 2027 a été lancée, hier, au Carlton.

L'événement a vu la présence de plusieurs acteurs collaborant pour l'atteinte de cet objectif comme le ministère de la Santé publique, Marie Stopes, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et beaucoup d'autres.

Blocages

L'utilisation des méthodes contraceptives contribue également à la réduction du taux de la mortalité maternelle ou néonatale. Nous avons un chiffre alarmant.

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Le dernier recensement remonte à 2018. Quatre-cent huit femmes meurent au moment de l'accouchement alors que l'objectif du développement durable devrait être à soixante-dix.

La sensibilisation à l'utilisation des contraceptions est une tâche très vaste.

Il en est de même autant pour les femmes que pour les hommes.

L'amélioration de l'accès à ces méthodes est mise en place à travers l'implication des agents communautaires ainsi que la distribution de ces méthodes dans les zones reculées.

Mais les blocages sont encore très nombreux.

L'utilisation des méthodes contraceptives devrait se faire d'un commun accord entre les partenaires.

Cependant, les hommes refusent souvent l'utilisation de ces méthodes par leur femme. Plus généralement en milieu urbain. Comme le cas du district de Mandoto avec seulement près du quart des femmes utilisant des méthodes contraceptives.

«Nous n'avons atteint que 38 % de femmes utilisant des méthodes contraceptives pour se protéger contre la grossesse non-désirée. Par contre, c'est déjà un bon chiffre par rapport aux autres districts », selon Docteur Tiana Rajesimalala, médecin inspecteur du district de Mandoto.

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