Diourbel — Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a procédé, jeudi, à l'inauguration de la brigade de gendarmerie de l'arrondissement de Ndindy (centre) et de l'état-major de la compagnie de gendarmerie de Diourbel, dans la même région, a constaté l'APS.
« La réalisation de ces deux structures, construites selon les standards de modernité et de confort, répond à un besoin d'efficacité et à une stratégie mûrement réfléchie, déclinée dans le plan d'urgence et d'équipement spécial 2021-2025, pour une montée en puissance fulgurante de la gendarmerie », a déclaré Sidi Kaba.
Il a d'abord procédé à l'inauguration de la brigade de Ndindy avant de réceptionner la compagne de gendarmerie de Diourbel, en présence du haut commandant de la gendarmerie, le général Moussa Fall, du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ainsi que de plusieurs autres autorités administratives, locales et religieuses.
L'objectif poursuivi est d'arriver à ériger, à terme, « une compagnie de gendarmerie dans chaque département et une brigade par arrondissement pour satisfaire aux exigences sécuritaires de notre temps », a dit M. Kaba, évoquant « des menaces diffuses et multiformes qui requièrent de la part des différents acteurs de la sécurité, des réponses diligentes et adaptées ».
Il a fait observer que l'évolution de la cité religieuse de Touba « a fortement influencé l'accroissement démographique de la région de Diourbel et le développement de tous les secteurs d'activités », situation qui a selon lui « engendré une augmentation de la délinquance, du vol de bétail, des attaques à main armée, des cambriolages, sans oublier le trafic de drogue ».
Il s'y ajoute que l'axe nord de la région de Diourbel, frontalier des régions de Thiès et de Louga, constitue également « un couloir de mobilité des malfaiteurs pour rejoindre Touba en toute sécurité », a indiqué le ministre des Forces armées.
Sur la base de ce constat, Sidiki Kaba estime que « ces nouvelles infrastructures de la gendarmerie dotées de personnel qualifié et d'équipements adéquats », devraient permettre d'éloigner les populations des « actes répréhensibles », avec le concours des autorités administratives et locales.
Elles devraient également permettre d'assurer « davantage la sécurité des personnes et des biens dans cette région particulière qui abrite l'un des plus grands foyers religieux de ce pays », a ajouté Sidiki Kaba.