Marie-Josée Ifoku, présidente de l'Alliance des élites pour un nouveau Congo, (AENC) a déposé, jeudi 5 octobre au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC), son dossier pour la présidentielle 2023.
Elle est ainsi la toute première femme à se présenter au BRTC afin de postuler à la magistrature suprême pour les cinq prochaines années.
Selon elle, il s'agit d'une candidature de la rupture avec « le système de prédation par la "kombolisation" (Ndlr venant du mot lingala kombo qui signifie balaie), pour la renaissance de la RDC ».
Marie-Josée Ifoku explique par « kombolisation », la volonté de balayer les antivaleurs :
« Nous sommes à un temps où je pense que le peuple doit choisir une vision et non un homme, homme avec grand H. De quelle rupture je parle ? de la première leçon, ce que nous avons connu ici en RDC, Etat indépendant du Congo, l'état d'esprit de la prédation qui nous a mis au monde se perpétue malheureusement à travers nos dirigeants depuis l'indépendance jusqu'aujourd'hui et nous, nous parlons de cette rupture-là, de la prédation, par ce que c'est comme si le peuple congolais était une proie pour ceux qui dirigent ».
La candidate Ifoku croit au processus électoral en cours et espère que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) va organiser «des véritables élections ».
«Nous avons rencontré le président Kadima, je lui ai offert même mon balaie pour lui dire que cette fois-ci ci, il faut bien nettoyer la CENI parce que nous voulons de véritables élections, ça fait trois cycles que nous avons connus, il y a toujours eu une crise de légitimité et je lui offert mon balai et j'ose croire que cette fois-ci les choses vont se faire comme il faut et que la publication sera faite bureau par bureau ».
Jusqu'au 5 octobre à la fermeture du BRTC, la CENI comptait 13 dossiers de candidature à la présidentielle de 2023.