Dakar — L'indice FAO des prix des produits alimentaires est resté "à peu près stable" au cours de septembre dernier, a-t-on appris de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
L'indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 121,5 points en septembre 2023, observe l'agence onusienne chargée de l'agriculture.
C'est "un niveau presque identique à celui du mois d'août, car la baisse des indices des prix des huiles végétales, des produits laitiers et de la viande a compensé la hausse des indices des prix du sucre et des céréales", constate-t-elle.
L'indice FAO des prix des céréales a baissé de 1,0 % en septembre.
"Après sept mois consécutifs de baisse, les prix internationaux du maïs ont grimpé de 7 % en septembre", annonce l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Cette hausse résulte de "facteurs convergents", dont une forte demande de marchandises en provenance du Brésil, un ralentissement des ventes des agriculteurs en Argentine et une augmentation des prix du fret fluvial due au bas niveau du fleuve Mississippi, aux États-Unis d'Amérique, selon l'indice FAO.
"Les prix mondiaux du sorgho se sont eux aussi affermis en septembre, suivant la même tendance que ceux du maïs, tandis que les prix de l'orge sont restés globalement stables", indique la même source.
Elle signale que les prix internationaux du blé ont continué à reculer, cédant 1,6 % en l'espace d'un mois, sous l'effet de l'abondance de l'offre en Russie, où les perspectives de production ont été relevées en septembre.
L'indice FAO des prix de tous les catégories de riz a légèrement fléchi en septembre, mais sa valeur reste supérieure de 27,8 % à celle d'il y a un an.
Selon la FAO, ce léger recul en septembre s'explique par une demande à l'importation globalement faible. Les prix des produits laitiers ne cessent de baisser depuis neuf mois, selon le document.
Les prix de la viande enregistrent leur troisième baisse mensuelle, tandis que ceux du sucre ne cessent d'augmenter depuis deux mois, selon la FAO.