Perché sur une clôture, un jeune militaire a sauté au passage d'un camion-citerne en marche pour se retrouver sous les roues. La thèse d'un suicide est évoquée.
Mort brutale d'un jeune militaire à Vatofotsy Antsirabe. Le soldat de vingt-deux ans, en période de service légal, est mort sous un camion-citerne. Les témoins oculaires ainsi que les personnes de l'entourage du défunt évoquent la thèse d'un suicide. Les personnes présentes sur les lieux au moment des faits indiquent qu'il se serait donné la mort, quoiqu'il ne l'ait pas affirmé directement avant qu'il ne se jette sous le poids lourd.
Le drame s'est produit avant-hier. Selon les informations recueillies auprès de la presse locale, le militaire a grimpé sur une clôture en briques, attendant de pied ferme que le poids lourd passe à sa hauteur. Ne se doutant de rien, le conducteur du poids-lourd a continué de rouler jusqu'à ce qu'un bruit inquiétant ne l'interpelle. À cet instant, le militaire qui a sauté de la clôture s'était déjà retrouvé sous le châssis de son véhicule. Ecrasé par le camion, le jeune homme a été tué sur le coup.
Inquiétude
Des éléments des Forces de défense et de sécurité se sont dépêchés sur les lieux du sinistre sitôt alertés. Le constat a été effectué afin d'enlever le poids-lourd et libérer la route, où un bouchon a commencé à se former suite à une perturbation de la circulation. Couverte d'une couverture, le corps inerte du défunt gisait, par ailleurs, sur la chaussée en attendant qu'il soit déplacé. À la lumière des informations recueillies auprès des personnes de l'entourage du défunt, celui-ci aurait souffert d'une maladie depuis plusieurs semaines.
Pendant sa maladie, il vivait avec ses parents. Des informations qui filtrent auprès de son entourage révèlent qu'il voulait repartir rejoindre son service, mais ses proches n'auraient pas été très enthousiastes à une reprise, peut-être, précipitée, lui suggérant ainsi de prolonger sa convalescence le temps de se rétablir. Affichant une inquiétude qui transparaissait aux yeux des personnes qui l'avaient connu, il était tout de même resté. Parmi ses connaissances, certains évoquent que la crainte d'être accusé de désertion pesait peut-être sur lui.