Mbadakhoune — L'Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) va démarrer ses cours le 16 octobre prochain au niveau des différents campus socio-pédagogiques de cette université installée dans les régions centre du pays (Kaolack, Fatick et Kaffrine), a assuré vendredi sa rectrice Pr Ndèye Coumba Touré Kane.
"Le démarrage des cours sera effectif le 16 octobre prochain", a assuré Pr Kane en marge d'une visite de chantiers de cette université à vocation agricole qui s'apprête à réceptionner de nouveaux locaux en cours de construction.
La rectrice de l'USSEIN a démarré une série de visite de chantiers depuis près d'une semaine au niveau des différents sites qui abritent les campus socio-pédagogiques de cette université logée dans des "locaux provisoires, empruntés ou loués".
"A l'approche de la rentrée universitaire, il était normal que nous passions pour voir l'état des locaux qui vont recevoir les anciens étudiants et les nouveaux bacheliers", a expliqué Mme Kane après une visite aux sites de Mbadakhoune et Khelcom Bira qui abrite le département développement durable et biodiversité.
A l'issue de ces visites, la rectrice de l'USSEIN a fait part d'un défaut d'électricité, "un problème majeur qui peut impacter négativement le démarrage des cours prévu le 16 octobre prochain".
"Dans plusieurs de nos sites, il y a une panne du transformateur depuis le 24 juillet 2023. Nous avons saisi le gouverneur dans ce sens mais nous n'avons pas encore eu de solution", a relevé Pr Ndèye Coumba Touré Kane.
"Si le transformateur n'est pas réparé, cela peut constituer une source de mouvement d'humeur chez nos étudiants. Et nous voulons une année apaisée et performante dans notre université", a alerté la rectrice de l'USSEIN.
Les autorités universitaires ont aussi visité les chantiers en construction dans les régions de Fatick, de Kaffrine et de Kaolack qui ont un niveau d'avancement "acceptable", malgré les problèmes liés à leur accessibilité.
"Ces chantiers progressent. Mais le problème majeur auquel nous sommes confrontés demeure l'accessibilité des sites. Donc, nous avons besoin de pistes ou de routes pour arriver à ces sites", a plaidé la professeure Ndèye Coumba Touré Kane.
Elle a listé d'autres problèmes liés à l'absence de mur de clôture, aussi à bien à Kaolack, à Fatick qu'à Kaffrine, le défaut d'aménagement, le manque de voirie, d'assainissement et d'autres préoccupations qui nécessitent une prise en charge assez rapide".
"Cela fait cinq ans que nous sommes dans des locaux provisoires. Nos sites en cours de construction sont quasi opérationnels. Si les points que j'ai relevés arrivent â être réglés le plus rapidement possible, on sera très content de pouvoir regagner nos locaux", a insisté la rectrice de l'USSEIN.