La finale internationale de la 9ème édition du concours francophone "Ma thèse en 180 secondes - Edition 2023", a été organisée, jeudi au Théâtre national Mohammed V à Rabat, avec la participation de 20 doctorants de différentes disciplines venus de vingt pays.
Lors de cette compétition, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et initiée par le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) et l'Université Mohammed V de Rabat (UM5R), les candidats francophones et francophiles ont présenté, devant un jury de renom et en moins de 180s, leurs sujets de recherche en termes simples à un auditoire profane et diversifié. Chaque finaliste devait faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche.
Ainsi, les prix du jury ont été attribués à Camille Lakhlifi - Université Paris Cité, France (1er prix), Maëlle Bottin - Université catholique de Louvain-la-Neuve, Belgique (2è prix) alors que Tégawindé Vanessa Rosette Boro du Burkina Faso a remporté le 3è prix.
De son côté, le Prix du Public a été attribué à la Marocaine Hajar Akhoutir de l'Université Ibn Zohr d'Agadir.
Dans une allocution à cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'innovation, Abdellatif Miraoui, a indiqué que ce concours, qui symbolise parfaitement l'essence de la communication scientifique, conforte la conviction selon laquelle la science ne doit pas rester confinée dans les laboratoires, mais doit être rendue accessible à tous.
Et d'ajouter que cette célébration de la science s'inscrit parfaitement en ligne avec les objectifs stratégiques du PACTE ESRI-2030, qui prône notamment la formation d'une nouvelle génération de doctorants et favorise la mise en place d'instituts nationaux thématiques de recherche en vue d'impulser la recherche scientifique et en faire un levier d'accélération du processus de développement d'ensemble du Maroc, sous le leadership éclairé et visionnaire de SM le Roi Mohammed VI.
De son côté, la directrice du CNRST, Jamila El Alami, a estimé que ce concours met en avant l'importance de la relève scientifique dans le développement continu de la recherche et de l'innovation au bénéfice de tous.
Selon Mme Alami, cette compétition illustre que la recherche académique peut être compréhensible et passionnante pour tous la rapprochant ainsi du grand public.
Présidé par Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le jury est composé notamment de Mané Seck, de l'Institut polytechnique de Saint-Louis au Sénégal, Farid El Asri, professeur à l'Université catholique de Louvain et à l'Université internationale de Rabat, et Johanne Dion, conseillère à la prospection et à l'attraction de la Direction des services d'immigration au Bureau du Québec à Rabat, ainsi que d'autres personnalités issues du monde académique et de la presse.
Les pays représentés à cette finale étaient la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Canada, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, la France, le Gabon, l'Irlande, le Liban, Madagascar, le Mali, le Maroc, Maurice, la Moldavie, le Niger, le Sénégal, la Suisse, le Togo et la Tunisie.