Le président sortant Félix Tshisekedi a promis, une fois réélu, de poursuivre son combat de l'indépendance économique de la RDC.
Il a fait cette promesse, en répondant aux questions des journalistes au sortir du BRTC de la CENI, située sur le boulevard du 30 juin, commune de la Gombe, à Kinshasa.
« Mon combat continue et j'invite la population à m'accompagner de l'amener. Mon combat est pour notre indépendance économique. Je peux dire aujourd'hui que nous sommes sur la bonne voie », a rapporté Félix Tshisekedi.
Il a ainsi résumé cette indépendance économique en trois lettres : RDC (NDLR : Renaissance, développement et crédibilité).
Pour lui, la situation sécuritaire fait partie de ses préoccupations car sans la paix, il n'y a pas de développement, a-t-il renchérit.
Après le dépôt de son dossier de candidature à la CENI, Félix Tshisekedi a marché à pied sur le boulevard du 30 juin, saluant la population.
Un jour avant, soit vendredi 6 octobre, l'ancien gouverneur de l'Equateur, Tony-Cassius Bolamba avait également déposé sa candidature à la présidentielle de 2023.
Il a promis, une fois porté à la magistrature suprême, de servir la nation d'engager le pays sur la voie de l'austérité, c'est-à-dire baisser les dépenses de l'Etat afin de financer les PME.
« Je trouve inadmissible qu'un ministre puisse avoir 20 000 USD de salaire pendant d'autres Congolais ont 100, 200 voire 300 USD de salaire le mois », a ajouté Tony-Cassius Bolamba.
Il a rappelé avoir baissé son salaire de 15 000 à 5 000 USD et baissé le train de vie du gouvernement lorsqu'il fut gouverneur de l'Equateur.
Pour Tony-Cassius Bolamba, cette réduction de train de vie l'avait permis de faire beaucoup de choses.