En visite de travail de 24h au Burkina Faso, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a échangé avec son homologue du Burkina Faso, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, samedi 7 octobre 2024 à Ouagadougou.
Les relations entre le Burkina Faso et la République du Niger s'enracinent au fil des jours. En témoigne la visite de travail effectuée par le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, à Ouagadougou, le samedi 7 octobre 2024 à Ouagadougou. Après avoir été recu par le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, il a eu des échanges avec son homologue burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela.
Il a traduit la volonté des plus hautes autorités de son pays à renforcer davantage la coopération avec le pays frère du Burkina Faso. « Nous avons été dépêchés par le chef de l'Etat nigérien, le général Tchiani, pour venir traduire l'expression de notre profonde fraternité, profonde amitié avec le Burkina Faso », a-t-il dit à sa sortie d'audience. Cette visite du premier ministre nigérien est également une manifestation de l'engagement des autorités du Mali, du Niger et du Burkina à mettre en commun leurs efforts pour relever les défis communs auxquels ils font face.
« Nos pays traversent des épreuves extrêmement dures et la mise en commun de nos énergies et de nos moyens devrait nous permettre d'aller de l'avant et de faire en sorte que nos populations, qui sont durement éprouvées, puissent retrouver la tranquillité », a-t-il indiqué. Cette rencontre a également été l'occasion pour les deux premiers ministres de discuter de la nécessité de se voir le plus souvent pour échanger sur tous les aspects qui intéressent leurs populations, que ce soit sur le plan économique, sur le plan sécuritaire ou sur le plan culturel.
« Le Burkina et le Niger partagent énormément de choses en commun. La première fois qu'on s'est retrouvés, c'est dans l'Autorité du Liptako Gourma en 1970. En 1983, il y a eu un accord entre le Niger et le Burkina qui nous permet évidemment d'échanger, de renforcer l'ordre de coopération et nos liens économiques. Le Burkina et le Niger, plus le Mali, sont les pays, comme vous le savez, qui n'ont pas accès à la mer. Nous avons un destin commun, nous avons des structures économiques qui se ressemblent, nous avons une détermination commune pour faire face aujourd'hui à l'ennemi commun que nous avons », a-t-il déclaré.