La 34e session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest- africaine est ouverte, le 2 octobre, a été clôturée, hier, au Plateau, par le prof. Abdoulaye Soma, président par intérim de l'organisation.
Après les cinq jours de travaux, il a fait savoir que les deux questions, à savoir le partenariat public-privé entre les membres et l'efficacité énergétique demeurent très importants pour l'harmonisation du développement des pays membres.
Pour lui, la construction des États est très orientée sur la conclusion des partenariats public-privé pour ce qui concerne les gros projets de réalisation d'infrastructures. Il y a donc lieu au niveau communautaire de l'Uemoa que les parlementaires aient un regard sur cette pratique. Même si l'Uemoa a adopté une directive qui encadre ce type de partenariat en donnant des orientations aux États dans la conduite desdits partenariats et surtout des projets communautaires.
« Cela permet au niveau communautaire d'avoir une vue harmonisée de la pratique des partenariats public-privé en laissant la liberté à chaque État de conclure ses marchés dans le domaine qu'il souhaite », explique le président par intérim. Qui pense qu'il était tout à fait normal pour eux, les députés, représentants du peuple, de veiller à ce que ces projets conclus dans le cadre des partenariats public-privé bénéficient aux populations.
Revenant sur l'efficacité énergétique, il soutient que depuis un certain moment les États sont confrontés à des défis énergétiques. Pour cela, il faut qu'ensemble, les élus réfléchissent au type d'énergie à promouvoir dans les États pour pouvoir, à la fois, assurer l'efficacité énergétique, notamment la préservation de l'environnement et la performance dans l'accomplissement des besoins. A ce niveau, soutient-il, l'Uemoa a adopté plusieurs directives qui donnent des orientations aux États qu'en tant que parlementaires qui sont appelés « à les appliquer ».