L'auditeur militaire de garnison de Beni (Nord-Kivu), colonel Lwamba Songe a ordonné, vendredi 6 octobre, la fermeture du cachot de la police du Groupe mobile d'intervention (GMI).
Cet officier militaire dit avoir pris cette mesure à la suite de plusieurs abus des droits fondamentaux constatés dans ce cachot.
Il a cité entre autres, des arrestations non justifiées, le dépassement du délai légal de garde à vue (48 heures) et autres exactions sur les civils.
La société civile de Beni se félicite de cette décision, mais sollicite des enquêtes pour l'interpellation des officiers de police judiciaire auteurs de ces violations.
Le président de cette structure, Pepin Kavota ne faudrait pas que l'auditeur puisse s'arrêter à ce niveau :
« Il doit faire des enquêtes pour mettre la main sur tout officier de police judiciaire impliqué dans les détentions illégales qui violeraient non seulement la constitution mais aussi les différents textes nationaux et internationaux ».
Pepin Kavota a par ailleurs appelé les magistrats debout de Beni de faire la même chose, en visitant les cachots de la ville et de territoire de Beni, mais aussi la prison où il y a des détentions illégales et des arrestations arbitraires.