Liberia: Présidentielle2023- Les libériens aux urnes aujourd'hui

Les Libériens se rendent aux urnes le 10 octobre 2023 pour élire un président et un vice-président, 15 sénateurs et 73 membres de la Chambre des représentants, la quatrième élection depuis la fin de la guerre civile dévastatrice du pays en 2003.
10 Octobre 2023

Aujourd’hui du 10 octobre 2023, est jour de vote au Liberia dans le cadre des élections générales.  Focus sur les deux principales affiches du scrutin présidentiel : d’un côté, le président sortant, Georges Weah, qui brigue un second mandat et de l’autre, un ancien vice-président, Joseph Boakai.

Selon Rfi, lors de cette campagne, Georges Weah, le président sortant, a mis l’accent sur son bilan : pendant six ans, il s’est concentré sur la réhabilitation des routes. Sur le plan de l’éducation, le gouvernement prend en charge les frais d’inscription des étudiants dans l’enseignement public. Georges Weah veut continuer ses réformes, souligne Rennie Ledgerhood, le ministre de l’Information et cadre de son parti le Cdc, le Congrès pour le changement démocratique. « Le président veut continuer de construire plus de routes, qui devraient aboutir à l’enrichissement de nos citoyens. Il veut apporter plus d’électricité et que cela soit accessible aux Libériens. Il veut continuer sa politique pour toucher les jeunes », affirme-t-il.

À Clara Town à Monrovia où, le président George Weah est né, il a fait construire un parc récréatif comme dans plusieurs zones défavorisées de la capitale et promis de poursuivre cette initiative dans tout le pays en cas de réélection.

De son côté, Joseph Boakai  est soutenu par une large coalition

Il est le principal challenger.  L’ancien vice-président, Joseph Boakai, qui est soutenu par une large coalition dans laquelle figure Prince Johnson, ancien chef de guerre et ancien soutien de Georges Weah à l’élection de 2017. Sur le fond, Joseph Boakai affirme vouloir rétablir la bonne gouvernance. « Nous voulons constituer une équipe intègre, capable de lutter contre la corruption, et rétablir l’État de droit : le système judiciaire, le pouvoir législatif et l’exécutif devront tous respecter l’État de droit. Et nous allons ainsi rétablir la justice dans le pays », assure-t-il de son côté.

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La tenue d'un scrutin pacifique ce mardi est l'un des principaux enjeux des élections présidentielle et législatives dans ce pays anglophone d'Afrique de l'Ouest. Trois personnes ont été tuées il y a dix jours dans le Nord-Ouest lors d'affrontements entre des partisans du parti au pouvoir et des supporters de son principal adversaire, le parti de l'Unité de Joseph Boakai. Rapporte africanews.   Cette source ajoute    qu’avant ces élections, les deux leaders ont été reçus par des hauts responsables de l’Onu, de la Cédéao et de l’Union africaine, qui leur ont demandé de respecter leurs engagements à tenir une attitude républicaine à l’issue du scrutin. En respectant, notamment, les procédures légales en cas de contestation des résultats.

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