Madagascar: Ruée vers les offres de soins de proximité

Les malades sont les rois, ou bien, «izay marary andrianina». C'est le slogan que le ministère utilise pour ces journées de soins de proximité. Depuis ce samedi, plusieurs quartiers de plusieurs districts d'Analamanga bénéficient de soins gratuits à proximité.

Du monde y participe à chaque fois. Une longue file de personnes pour se faire soigner de différentes maladies a été aperçue deAnosibe, dans le fokontany d'Angarangarana, hier.

La même chose pour le fokontany d'Andraisoro, Kianja Maitso Alasora pour le district d'Avaradrano, Alatsinainy Ambazaha pour le district d'Atsimondrano et Imerimandroso pour le district d'Ambohidratrimo.

Les habitants de ces alentours ont vivement participé à ce type de soins.

Tous problèmes de santé généraux y sont soignés pour les biens de ces personnes.

Les bénéficiaires n'ont pas caché leur gratitude pour la gratuité des soins. «Hier, j'avais une grave diarrhée.

Quand j'ai su que ce soin était gratuit, je me suis empressée de venir pour des médicaments gratuits aussi.

Je sens encore une légère complication dans mon ventre. Je souhaite me soigner totalement.

Le coût de consultation des autres médecins n'est pas accessible à tout le monde à chaque maladie», explique une patiente dans la longue ligne d'Anosibe hier.

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Problème financier

C'est un grand soutien aux personnes vulnérables.

La consultation chez des médecins varie entre 8 000 à 15 000 ariary, des prix inaccessibles à tout le monde, surtout ceux qui habitent dans les bas-quartiers.

C'est toujours une action remerciée par tout le monde, surtout les plus nécessiteux.

À part les différents types de maladie générale, la consultation orthodontiste a attiré les habitants aussi. Près d'une trentaine de personnes ont reçu des soins dentaires par le dentiste pour le cas d'Anosibe, ce lundi. «Je souffrais des dents depuis, je n'ai plus compté les années.

Je me contentais, depuis, de médicaments anti-douleurs, pour alléger les malaises. J'ai pu faire enlever gratuitement cette dent.

Un calvaire de moins pour moi», se réjouit Juliette Rasoamanambola, du quartier d'Angarangarana.

Ces soins de proximité ont vu la présence de plusieurs personnes dans le besoin de se faire soigner depuis longtemps.

Des personnes souffrant de différents types de maladie. La première difficulté à chaque soin de santé est financière.

«Nous avons sensibilisé les habitants sur la tenue de ces soins de proximité depuis deux semaines environ. Ils ont à chaque fois demandé le coût de la consultation. Je les convaincs que c'est totalement gratuit, sinon, ils sont réticents face aux prix», explique une agente communautaire du fokontany d'Androngavato.

Une offre de service de santé gratuite devrait se faire fréquemment, selon les bénéficiaires.

Une activité répondant clairement à la difficulté que vivent les populations vulnérables.

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