À l'occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort 2023, le 10 octobre, Amnesty International met en lumière, dans un nouveau rapport, le recours à la peine de mort pour infraction à la législation sur les stupéfiants. Bien que ce recours soit illégal aux termes du droit international relatif aux droits humains et aux normes connexes et qu'il ait été appliqué de manière discriminatoire, des centaines de personnes, issues dans une mesure disproportionnée des catégories marginalisées de la société, ont été exécutées ces dernières années après avoir été jugées coupables d'infractions à la législation sur les stupéfiants, dans le cadre de procès où bien souvent les normes internationales en matière d'équité ont été bafouées.
Amnesty International appelle une nouvelle fois les gouvernements des pays qui maintiennent toujours ce châtiment cruel à instaurer immédiatement un moratoire officiel sur toutes les exécutions, à titre de première étape vers l'abolition totale de la peine capitale. Par ailleurs, l'organisation demande aux gouvernements du monde entier de délaisser les mesures punitives face aux stupéfiants au profit de solutions alternatives qui protègent mieux les droits humains et la santé publique.
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