Malanje (Angola) — Seules quatre entreprises de Malanje ont rejoint le Service Made in Angola (SFA), avec l'enregistrement de dix produits, un nombre inférieur aux attentes, car cela affecte la promotion de la marque et la production nationale.

L'information a été fournie lundi, dans cette ville, par l'administrateur exécutif de l'Institut National d'Appui aux Petites et Moyennes Entreprises (INAPEM), Osvaldo Rasgado, lors de la présentation et de la sensibilisation des entrepreneurs à souscrire au produit.

Selon le responsable, outre Malanje, il y a également une faible adhésion des autres provinces, et actuellement seulement 184 entreprises ont adhéré au Service dans le pays, représentant 703 produits, Luanda avec 384, Benguela avec 58 et Huambo avec 51, celles de grande importance.

Il a fait savoir qu'il y avait 128 autres produits enregistrés dans le pays, qui sont en attente de certification, mais les attentes restent faibles, compte tenu du nombre d'entreprises existantes en Angola.

Selon le responsable, "Made in Angola" a été lancé en 2012, par le ministère de l'Économie et du Plan, dans le cadre du programme Angola Investe, mais sans grands résultats, après avoir été réactivé et restructuré en 2021 pour dynamiser, encourager et promouvoir la production nationale, mais malgré cela, son adhésion est encore faible.

C'est pourquoi il a appelé les opérateurs économiques à adhérer et à révolutionner le label Made in Angola, afin que les produits nationaux aient une plus grande visibilité et crédibilité.

D'autre part, Osvaldo Rasgado a annoncé la réalisation en novembre prochain de l'Expo-Fabriqué en Angola, à Luanda, et les entreprises qui adhèrent au service bénéficieront d'une réduction de 55 pour cent sur les frais d'inscription, ce qui permet d'évaluer l'adhésion au SFA.

Il a souligné que lors de la première édition de l'événement, réalisée en 2022, il y avait la présence de 16 provinces, bien qu'avec un nombre réduit d'entreprises, mais cette année, la participation de 18 provinces est attendue et avec une plus grande participation.

Par ailleurs, le directeur exécutif de l'INAPEM a mis en garde contre l'existence de produits avec des timbres contrefaits Made in Angola, après avoir exhorté les entrepreneurs à éviter cette pratique, même s'il existe déjà une innovation technologique dans leur attribution, qui rend difficile la falsification.

L'acte a abouti à la présentation des exigences d'adhésion au produit Made in Angola, notamment la formalisation de l'activité économique des entreprises, le respect du processus de responsabilisation auprès de l'Administration Générale des Impôts (AGT), de la Sécurité Sociale et d'autres obligations fiscales.

Le sceau Made in Angola est un code-barres qui permet de vérifier les informations sur l'origine, la production et d'autres informations du produit d'origine angolaise et vise à promouvoir la production nationale et à stimuler la consommation, dont la matérialisation relève de la responsabilité de l'INAPEM.

La campagne de sensibilisation se poursuit ce mardi (11) dans la province de Cuanza Norte.