Une pénurie d'eau potable est observée depuis environ un mois dans la chefferie de Babila Babombi, qui compte plus de trois cent mille habitants dont des déplacés de guerre.
Selon des sources locales, seuls trois puits aménagés sont opérationnels sur une centaine qui ont été détruits.
D'après des sources locales, les zones les plus touchées sont les localités de Lwemba, Teturi et Makumo, où sont concentrées des centaines des familles déplacées qui ont fui les atrocités des groupes armés dans le territoire de Mambasa.
Chanito Mayao, président du parlement des jeunes de la chefferie de Babila Babombi, indique que ces habitants éprouvent des difficultés pour s'approvisionner en eau potable.
La plupart des puits d'eau, aménagés depuis 2006, ne sont plus opérationnels et ne suffisent plus à couvrir les besoins de la population locale estimée à environ trois cent mille habitants.
Le médecin chef de zone de santé de Mandima, Job Bakwata, souligne que plusieurs maladies d'origine hydrique comme la diarrhée, la fièvre typhoïde sont déjà notifiées dans la communauté.
Il demande aux organisations humanitaires d'initier des projets d'adductions d'eau potable.
Au moins quinze aires de santé, sur les dix-huit que compte cette chefferie affectée par cette pénurie d'eau, ont également des difficultés pour la prise en charge des malades.