Suite à la décision rendue par la Cour d'appel pour le respect de la parité dans la commune de Ourossogui, le Conseil municipal a procédé, le lundi 09 octobre 2023, à l'élection d'un nouveau bureau. Au poste de 1ère adjointe au maire, c'est Mariam Djiby Sy qui a été élue avec 34 voix contre 7 qui sont revenues à Oumou Barro. L'avocat Me Saly Mamadou Thiam, qui a obtenu 34 voix contre 7 concédées à Cheikh Oumar Sy Niassy, devient le deuxième adjoint au maire et Coumba Ba (seule candidate au poste), la troisième adjointe de la commune de Ourossogui, dirigée par Me Moussa Bocar Thiam.
Au cours de la réunion du Conseil municipal, des questions essentielles pour le développement de la commune ont été abordées. Parmi lesquelles, le compte administratif de 2022, à travers lequel, la commune a atteint un taux de réalisation de plus de 57%. Ce qui constitue «un record dans l'histoire de la commune, depuis 1990», selon le maire. Des résultats, qu'il juge avoir été obtenus «grâce à une bonne stratégie financière et aux actions que la commune a entreprises, en collaboration avec les services de l'État, pour augmenter les recettes». C'est pour cette raison, explique-t-il, que «Ourossogui est l'une des communes de la région de Matam avec le budget le plus important, en raison de sa position centrale et de son fort potentiel commercial qui favorisent le développement de nombreuses activités».
REGULATION DES MOTOS JAKARTA
Pointant du doigt le phénomène de la floraison des motos Jakarta, qui sont à l'origine des nombreux accidents constatés au niveau de la circulation, des conseillers municipaux ont attiré l'attention du maire sur «l'urgente nécessité d'organiser le secteur du transport assuré par les conducteurs de motos». Une doléance que l'édile de la ville s'engage à satisfaire dans les meilleurs délais, en faisant de cette attente une priorité.
«Le Conseil municipal a décidé de lancer une opération qui va faire disparaître tout signe d'anarchie dans la commune. Nous allons nous intéresser au cadre de vie, pour que le visage de la ville réponde à son envergure, en luttant contre le désordre, les comportements d'incivisme, à travers les charrettes et les taxis Jakarta», déclare Me Moussa Bocar Thiam.
Avant d'ajouter : «Nous allons faire de sorte que chaque moto de transport ait un numéro d'immatriculation et la commune demandera aux conducteurs de payer des taxes journalières. Il y va de la sécurité des populations. Nous constatons qu'il y a beaucoup de cambriolages, de vols et d'agressions qui se font avec les motos Jakarta non identifiées».