Maroc: Rentrée parlementaire - Stimuler l'économie et l'investissement, une priorité (CGEM)

Rabat — La session législative d'octobre qui s'ouvre vendredi prochain tiendra assurément compte de la nécessité d'axer l'effort collectif sur la poursuite de la dynamisation de l'économie, de la stimulation de l'investissement productif et du lancement des réformes destinées à assurer une mise en œuvre optimale du nouveau projet de développement, a indiqué le président du Groupe de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à la Chambre des conseillers, Youssef Alaoui.

Dans une interview à la MAP, M. Alaoui a souligné l'importance de renforcer la souveraineté nationale sanitaire, énergétique et alimentaire pour consolider la sécurité stratégique du pays, ajoutant que l'analyse du contexte général de cette session parlementaire révèle que ses défis seront multiples de même que les grands dossiers de réforme qui rythmeront son agenda en particulier ceux relatifs à la mise en œuvre du chantier de la protection sociale et l'arsenal juridique l'accompagnant concernant la réforme du système national de santé.

Parmi les grandes questions qui focaliseront l'attention lors de cette session, M. Alaoui a cité aussi la révision du Code de la famille conformément à la Lettre royale adressée par SM le Roi au Chef du gouvernement.

Il a également évoqué dans ce sens une série de défis et de sujets qui vont meubler les discussions lors de cette session notamment l'impératif de mettre en place une stratégie urgente de reconstruction et de réhabilitation des régions affectées par le séisme d'Al Haouz, insistant à cet égard sur l'importance de mettre à contribution le caractère montagneux de ces régions pour développer l'écotourisme et réparer les routes afin de stimuler le tourisme et créer des emplois dans les zones sinistrées.

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S'agissant des réformes législatives prioritaires figurant en haut de l'agenda du Parlement, M. Alaoui a fait savoir qu'un grand nombre de textes importants s'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre des projets stratégiques seront débattus lors de cette session, à leur tête le projet de Loi de finances 2024 qui va certainement prévoir plusieurs dispositions visant à consolider les piliers de la protection sociale, les fondements de l'économie nationale et l'attraction des investissements.

Pour ce qui est du respect des engagements et des décisions intéressant la classe ouvrière qui ont été pris par le gouvernement dans le cadre de la loi de Finances 2023, M. Alaoui a assuré que tout observateur objectif ne peut qu'apprécier l'action de l'Exécutif et son souci de satisfaire les attentes de la classe laborieuse, précisant que le gouvernement a tenu un grand nombre de ses engagements malgré la conjoncture économique et les contraintes actuelles.

Il a noté à ce propos que l'entreprise nationale s'est conformée à la décision du gouvernement, datée de septembre 2023, d'augmenter de 5% le salaire minimum (SMIG) des travailleurs dans le secteur non agricole pour le porter à 3120 dirhams, et de 10% du SMAG pour le porter à 2303 dirhams.

M. Alaoui a également rappelé que la CGEM avait signé l'accord social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives portant sur l'abaissement du seuil minimum pour prétendre à une pension de vieillesse de 3240 jours déclarés à 1320 jours seulement, et permettant aux assurés, ayant atteint l'âge légal de retraite et qui disposent de moins de 1320 jours, de recouvrer les cotisations salariales et patronales.

Et d'ajouter que le gouvernement mène la réforme du Code du travail et de la loi sur la grève selon une approche participative, en phase avec sa volonté d'instaurer un système global de dialogue social élevé au rang de choix stratégique.

M. Alaoui a, par ailleurs, souligné la détermination de la CGEM à contribuer à la réussite du programme gouvernemental à travers la poursuite du dialogue sérieux et responsable avec les partenaires sociaux et économiques dans l'objectif de parvenir à la paix sociale, dynamiser la vie économique et répondre aux attentes de la classe ouvrière marocaine.

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