Tous se conforment à la nouvelle réglementation. Une semaine de délai est accordée aux retardataires pour le recensement, après quoi des mesures répressives seront appliquées.
Toutefois, certains conducteurs estiment que le délai est trop court pour obtenir le permis de conduire en 30 jours. Ils appellent le Minat à permettre aux mairies de chaque arrondissement de continuer à encadrer le secteur des mototaxis. Cette position est contredite par Samuel Wanga, qui insiste sur le fait que le temps de sensibilisation est révolu, et que la phase de répression est en cours.
Patrice Samen, président des syndicats des chauffeurs professionnels du Cameroun, partage cet avis et rappelle que les autorités ont rappelé pendant plus de dix ans aux conducteurs de motos de se faire identifier. La tolérance administrative a permis à de nombreux conducteurs de rester en dehors de la légalité, mais cette période semble désormais révolue.
Le Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a récemment rappelé l'importance de l'identification des conducteurs de motos pour lutter contre l'insécurité croissante dans le secteur des transports. Il exige désormais que chaque conducteur ait une carte nationale d'identité, un permis de conduire, une carte grise et une plaque d'immatriculation Cemac.