Le jeu de chaises musicales, noté au niveau des ministères tels que la Justice, les Affaires étrangères et l'Intérieur est un signe d'apaisement et peut renforcer l'Etat de droit. C'est en effet, la conviction de l'enseignant-chercheur en Sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Maurice Soudieck Dione, s'exprimait en direct sur la radio Sud FM, lors de l'édition spéciale consacrée à la formation du nouveau gouvernement Amadou Ba 2.
«Il faut noter également qu'il y a eu une certaine volonté, en tout cas, qui semble s'exprimer à travers les mouvements qu'il y a eu au niveau du ministère de l'Intérieur et de la Justice mais également par la nomination d'un ministre chargé de la Gouvernance. Je pense que c'est des signes d'apaisement et peut-être de renforcement de l'Etat de droit et donc d'aller dans le sens de transition en douceur et de sortir de cette situation conflictuelle que nous avons connu depuis bientôt deux ans», a relevé sur les ondes de la radio Sud FM (privée) l'enseignant-chercheur en Sciences politiques à l'université Gaston Berger de Saint-Louis.
Maurice Soudieck Dione a indiqué également n'avoir constaté des changements dans le nouvel attelage gouvernemental. Et de faire remarquer : «Disons que dans ce remaniement gouvernemental, il n'y a pas eu beaucoup trop de changements de ce qui était là. Ceux qui ont été nommé aujourd'hui comme membres du gouvernement, la plupart d'entre eux, le président n'a fait que renouveler sa confiance en eux», a fait remarquer, sur les ondes de Sud FM, l'enseignant-chercheur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Par ailleurs, l'enseignant-chercheur a soulevé quelques innovations qui, selon lui, entrent en droite ligne avec la volonté du chef de l'Etat. «Quelques innovations notamment avec l'entrée d'un ministre qui va gérer les Chemins de fer mais également cette volonté du président Macky Sall de poursuivre donc avec le travail du gouvernement, dirigé par le Premier ministre Amadou Ba, sur la perspective de l'emploi des jeunes, mais également sur cette idée qu'il faillait davantage veiller au bon fonctionnement des services publics», a-t-il relevé.