En marge du tirage au sort de la CAN 2024, le président de la CAF, Patrice Motsepe a tenu une conférence de presse ce jeudi 12 octobre pour réaffirmer sa confiance dans la tenue d'une compétition sans anicroche en Côte d'Ivoire et glorifier la santé financière de l'instance qu'il dirige.
Il paraît rarement inquiet, Patrice Motsepe. Ou sinon, il sait bien gérer ses émotions, comme un bon politicien ou un habile homme d'affaires. En tout cas, ce jeudi 12 octobre, à quelques heures du tirage au sort de la CAN 2024, aucune inquiétude ne se lisait sur le visage du président de la CAF. Il a réaffirmé avec certitude sa conviction que « la CAN 2024 sera la plus belle jamais organisée ».
Aucun doute pour lui tant « l'état d'avancement, la qualité des stades, des pelouses d'entraînement, des hôtels, des hôpitaux, des routes » témoignent « des immenses progrès » du pays hôte. Donc, pour ceux qui pouvaient penser à un plan B, il répond : « La CAN a seulement un seul plan, et ce plan, nous le disons avec confiance : la Côte d'Ivoire va produire des infrastructures de niveau mondial avec cette CAN. »
Partenariat avec l'Arabie saoudite
Pour autant, l'épisode du stade d'Ebimpé prenant l'eau de toutes parts lors de Côte d'Ivoire-Mali a suscité beaucoup d'interrogations, allant même jusqu'à imaginer la mise à l'écart de ce stade inauguré en octobre 2020. Sur ce point, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba a expliqué : « Nous avons fait intervenir des experts et le souci était plus un problème d'entretien qu'un problème de drainage. Aujourd'hui, des travaux sont en cours et dans trois quatre semaines, tout sera rentré dans l'ordre ». Le match Côte d'Ivoire-Seychelles comptant pour la première journée des éliminatoires du Mondial 2026 « se jouera à Ebimpé », assure le président de la Fédération ivoirienne de football, Idriss Diallo.
Le président de la Confédération africaine de football a profité de l'occasion pour parler gaiment de la bonne santé financière de l'institution plus de deux après l'avoir trouvé moribonde à son arrivée. Cela se matérialise par les nombreux partenariats en cours avec Puma, Visa, entre autres, mais aussi, très récemment, l'Arabie saoudite. « Une partie de l'argent du partenariat avec l'Arabie saoudite va être investi dans les académies africaines », assure Patrice Motsepe qui rappelle que le continent compte « plus de 50 000 écoles de football et plus de 500 000 jeunes footballeurs ».
Aujourd'hui, les retombées financières et les bénéfices de la CAF peuvent assurer la viabilité de l'instance « pour les cinq prochaines années », dixit Motsepe. Une bonne santé financière qui permet à la CAF de lancer son projet Super League africaine, et d'augmenter les dotations et gains pour les équipes à la CAN, en Ligue des champions, et dans les compétitions féminines.