Herimanana Razafimahefa a ouvert la séance lors de cette session extraordinaire de la Chambre Haute et il a aussitôt décidé de la clore à la grande surprise des autres sénateurs.
Il s'est retiré ensuite dignement pour ne pas participer au scénario de sa destitution.
C'est dans une certaine confusion qu'ont continué les débats. .
Une véritable fuite en avant
Les révélations de Herimanana Razafimahefa ont provoqué une certaine panique au sein du pouvoir.
C'est dans la précipitation qu'il a organisé sa riposte pour parer au danger qui se présentait.
Les démentis qui se sont succédé n'ont été qu'un préliminaire, mais ce sont les sénateurs qui ont demandé au gouvernement l'ouverture d'une session extraordinaire pour le destituer.
L'évocation de l'altération de sa santé mentale a été notamment trouvée pour justifier le possible remplacement de leur pair.
C'est dans une ambiance glaciale que s'est ouverte la séance , hier matin.
Le président du sénat a jugé illégale la tenue de cette session et a relevé les nombreuses irrégularités qui ont eu lieu.
Il a donc décidé de la clore et de quitter les lieux. Son départ a jeté un froid dans l'Hémicycle et c'est le vice-président qui a pris le relais.
Il fallait accueillir le général à la retraite Richard Ravalomanana qui a remplacé l'un des membres de la Chambre Haute parti assurer de nouvelles fonctions.
C'est le vice-président qui l'a ceint de son écharpe de sénateur.
Il a été ensuite procédé au vote de la destitution de Herimanana Razafimahefa.
Il a été décidé de reporter au lendemain l'exécution des autres événements prévus.
Pour le moment, les sénateurs n'ont accompli qu'une partie du programme qu'ils avaient envisagé de suivre.
Ils ont réussi à évincer du perchoir celui qui a perturbé l'ordre établi, mais il leur faut élire son remplaçant.
On s'aperçoit que c'est une véritable fuite en avant qui a lieu.