Madagascar: Le marché pétrolier sur un baril de poudre

Une angoisse chronique.

Dès qu'un conflit armé oppose des pays ou factions rivales au Moyen-Orient, une flambée des prix du baril de pétrole hante le monde entier.

Les attaques soudaines et massives menées par le Hamas sur le territoire israélien, salves de roquettes dans l'air depuis les territoires occupés et incursion des djihadistes par voie terrestre avec, au passage, viols, enlèvements et séquestration de nombreux civiles, n'ont pas dérogé à cette vague d'appréhension à l'échelle mondiale.

Parfois, les échanges verbaux entre les belligérants suffisent à augmenter les cours du pétrole sur le marché international.

Ce fut le cas durant les années de gloire d'Al-Qaïda. Mais cette fois-ci, après les premières heures de stupéfaction et d'incompréhension, les prix de l'or noir semblent avoir trouvé un point d'équilibre.

L'analyse du quotidien Le Monde décèle ce retour progressif à la normalité. « Les prix du pétrole ont légèrement baissé mardi, après avoir gagné plus de 4 % au cours de la séance précédente, les marchés évaluant le risque de perturbations de l'offre en raison de la poursuite du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas.

Le Brent a perdu 18 cents, soit 0,2%, à 87,97 dollars le baril à 00:17 GMT, tandis que le pétrole américain West Texas Intermediate a perdu 16 cents, soit 0,2%, à 86,22 dollars le baril.

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Les deux références ont gagné plus de 3,50 dollars lundi sur les nouvelles du conflit après avoir chuté fortement dans les échanges volatiles de la semaine dernière, a-t-il souligné.

Pour Madagascar, tributaire à la fois de ces fluctuations en dents de scie, et la faiblesse de l'ariary par rapport au dollar sur le Marché interbancaire de devises, MID, ces évolutions sont à suivre avec un intérêt particulier.

Quand bien même, suivant les termes des négociations avec le Fonds monétaire international, FMI, l'application du système automatique de la fixation des prix du carburant n'interviendra qu'au premier trimestre à venir.

Ce qui laisse un sursis pour les automobilistes.

Cette disposition vise à réduire, autant que faire se peut, les passifs de l'État, vis-à-vis des pétroliers, par l'écart entre les prix réels et ceux affichés à la pompe.

Les futurs dirigeants sont déjà avertis sur cet aspect essentiel des rouages de l'économie.

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