À Firarazana, à Ankazobe, le propriétaire d'une épicerie, âgé de 76 ans, s'est enfui pendant que quatre bandits munis d'un fusil d'assaut pénétraient de force chez lui.
Pétrifié et traumatisé, mais sain et sauf, c'est le plus important.
On parle d'un chef de famille, âgé de 76 ans, qui a eu beaucoup de chance de survivre à une attaque à l'arme de guerre perpétrée chez lui, à Firarazana à Ankazobe, mercredi soir.
Le septuagénaire et sa femme possèdent une épicerie. Vers 20 heures, quatre malfaiteurs armés ont débarqué au village.
Ils se sont tout de suite dirigés vers la maison ciblée, pourvue d'un petit commerce. Avant qu'ils n'y entrent, le chef de famille, a eu le temps de prendre la poudre d'escampette pour ne pas subir leurs atrocités.
Il a même cru que cela allait être le dernier jour de sa vie, s'est-il épanché auprès du voisinage. La bande se montrait impitoyable.
La femme de l'épicier arrivait juste d'Ankazobe. Elle est descendue du taxi-brousse.
Elle a eu la sur-prise de voir les quatre quidams rôder autour de leur maison.
Deux étuis
Devant cette présence suspecte et menaçante, elle a rapidement rebroussé chemin, a crié au secours et a demandé aux voisins de l'aide.
Des membres du « fokonolona » sont sortis dès la moindre alerte.
Les bandits ont alors ouvert le feu pour les intimider. Leurs tirs n'ont touché personne.
Ils ont pris le large dans le noir, laissant loin derrière eux leurs poursuivants.
Leur butin comprend une somme de cent mille ariary et quelques paquets de cigarette, selon les informations extraites d'un rapport de la gendarmerie.
Le père de famille qui s'est sauvé, est rentré chez lui quand les habitants et six gendarmes se sont retrouvés sur les lieux.
En fait, l'escouade criminelle n'était plus là au moment de l'arrivée de l'équipe d'intervention, issue des postes fixes d'Andranofeno et d'Andoharano.
Les brigands n'ont pas été identifiés, même s'ils ont opéré à visage découvert.
Les gendarmes ont passé les parages au peigne fin.
Lors du ratissage du secteur, ils ont découvert deux étuis de cartouches de 7,62 millimètres.
Ils vont certainement leur servir dans leur enquête, surtout que leurs numéros d'immatriculation sont encore visibles.
La poursuite engagée n'aurait rien donné.