Afrique: La transparence du secteur extractif au coeur d'un débat

Dialogue ouvert.

Toutes les voix comptent pour améliorer la transparence dans la gestion des ressources minières à Madagascar.

En effet, plusieurs acteurs dans le secteur minier comme les industries extractives, la société civile et les citoyens ont pu débattre, le temps d'un après-midi, autour de la thématique des « enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar « , au Mining Business Center Ivato.

Un débat ouvert au grand public qui a été organisé par l'Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) Madagascar, et qui a pu donner une idée de ce que le secteur minier a comme potentialité à offrir pour le développement de la Grande île.

Il est en effet avéré que le secteur extractif malgache est considéré comme une des pierres angulaires de l'économie du pays.

Le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Olivier Herindrainy Rakotomalala, présent lors de la séance, a tenu à mettre l'accent sur l'utilité pour le public d'avoir ne serait-ce qu'un aperçu de ce que le secteur extractif à Madagascar peut offrir, notamment en termes d'investissements.

« Il est nécessaire de rappeler que beaucoup de potentialités restent à exploiter en termes de ressources minières pour Madagascar. Nous ne connaissons que les ressources, il reste encore plusieurs étapes à franchir avant de pouvoir les transformer en devises pour le pays.À commencer par la recherche d'investisseurs qui pourront utiliser leurs capitaux dans ce domaine-là », explique-t-il.

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Synergie

Enjeux. Justement, Madagascar a démontré sa volonté de capter de nouveaux investissements. Pas plus tard que ce mois-ci, ce fut le fin mot de la Grande île lors du sommet des minéraux critiques à Paris.

Mines, transparence et développement vont de pair d'où la nécessité d'instaurer une synergie entre tous les acteurs ainsi que les citoyens dans le but de happer des investisseurs dans ce domaine.

« Aujourd'hui, nous avons pris en compte plusieurs points de vue de tous les acteurs du secteur extractif malgache parce que nous avons besoin d'aller dans le sens de la transparence et du respect des normes internationales pour pouvoir capter des investisseurs. Une tâche qui est loin d'être aisée », clame Olivier Rakotomalala. Même son de cloche du côté de l'EITI (Extractive Industries Transparency Initiative) Madagascar.

D'après Sergio Clerc Marc, directeur exécutif par intérim de l'EITI, « Ce débat ouvert au grand public a pour objectif de trouver des solutions pragmatiques aux défis du secteur. Chaque voix compte dans la création d'un secteur extractif plus équitable et respectueux de l'environnement ».

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