Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC ) fait face à une nouvelle épreuve de violence administrative dans la région du Sud du Cameroun. Le sous-préfet d'Ebolowa II a récemment interdit l'installation du bureau régional du MRC pour le Sud, une décision qui suscite des interrogations et des préoccupations.
Cette interdiction intervient après une série d'incidents survenus lors des opérations de renouvellement des organes de base du MRC dans la région du Sud. Malgré une notification préalable aux autorités administratives, les militants du MRC ont été confrontés à la violence des forces de maintien de l'ordre à Ebolowa et Sangmelima.
À Ebolowa, les forces de l'ordre ont pénétré dans une résidence privée, détruisant les tentes mises en place pour accueillir les militants et brutalisant les personnes présentes. À Sangmelima, en plus des violences infligées aux militants, certains ont été détenus dans un commissariat de police pendant cinq jours, jusqu'à ce qu'une équipe d'avocats intervienne pour les faire libérer.
Le MRC condamne fermement ces actes de violence et rappelle au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) que la région du Sud fait partie intégrante du territoire camerounais. Ses habitants sont des citoyens camerounais à part entière, et personne ne peut les prendre en otage ou tenter de diviser la région du Sud du reste du pays.
Le MRC dénonce également la tentative du RDPC de semer la division entre les Camerounais à des fins politiques. Le parti souligne qu'il ne cédera ni à la provocation ni à l'intimidation et qu'il continuera à mener ses activités de manière pacifique et conformément aux lois de la République.
Le parti appelle la communauté nationale et internationale à être attentive à ces développements inquiétants et à soutenir les efforts en faveur de la démocratie et de la justice au Cameroun.