Le porte-parole de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est (EACRF), major Albert Wanyoni a démenti, jeudi 12 octobre, toute implication de leurs unités dans la résurgence actuelle des hostilités au Nord-Kivu.
Cet officier militaire a fait cette mise au point à Radio Okapi en réaction à plusieurs allégations faites par des belligérants.
Il dit que les unités de l'EACRF déployées dans les territoires de Nyiragongo, Masisi et Rutshuru continuent d'opérer selon leur mandat.
Une dizaine de jours après la reprise des hostilités entre les rebelles du M23 aux miliciens locaux dans les trois territoires, les principaux belligérants lancent des accusations contre les forces de l'EAC à travers les réseaux sociaux.
Le M23 accuse, pour sa part, l'unité burundaise de l'EAC-RF de combattre aux côtés des forces locales d'auto-défense.
Cette rébellion a toujours critiqué l'accord bilatéral de défense conclu le 28 août dernier entre la RDC et le Burundi.
De leur côté, les groupes armés locaux font circuler des messages sur la toile, accusant les contingents kenyans et ougandais déployés dans le Nyiragongo et le Rutshuru, de soutenir le M23 pour empêcher leur avancée dans ces entités.
Le porte-parole de la force régionale, major Albert Nyakundi parle d'une simple campagne de propagande par de fausses informations contre l'EACRF.
Il précise que les unités respectent le mandat qui leur a été confié par les chefs d'Etats de l'EAC, celui d'assurer la sécurité des civils et de leurs biens et la stabilité dans la région.
A ce sujet, il précise que les 4 unités : kenyane, ougandaise, sud-soudanaise et burundaise n'ont jamais utilisé la force contre quelques groupes armés belligérants que ce soit, mais ont multiplié leurs opérations de patrouille dans cette zone de combats depuis la reprise des hostilités.
Cela pour assurer la stabilité dans la zone.