Le Maroc a réussi à maintenir une capacité de rebond face aux différents chocs, dont la crise liée au Covid et la sécheresse, a affirmé le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour.
Dans une interview accordée à la MAP, à l'occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI qui se tiennent jusqu'au 15 octobre à Marrakech, M. Azour a mis en avant la position du Royaume dans les chaînes de valeurs mondiales et sa capacité à l'exportation.
Parallèlement, il a relevé que le Maroc, à l'instar des autres pays du monde, fait face à une série de défis, citant, à cet effet, le phénomène de l'inflation qui a conduit à un renchérissement du coût de financement à l'échelle mondiale et un relèvement à plusieurs reprises des taux d'intérêt par les banques centrales.
M. Azour a également mis l'accent sur le ralentissement de la croissance au niveau mondial qui a impacté le commerce international, ainsi que sur le contexte géopolitique, marqué par le conflit Ukraine-Russie, insistant sur l'importance de s'adapter à ces transformations pour atteindre des niveaux de croissance élevés.
Par ailleurs, il a indiqué que le FMI reconnaît et salue l'effort déployé par le Royaume en matière des réformes importantes engagées au cours de ces deux dernières décennies, rappelant que le Maroc a, récemment, bénéficié d'une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars auprès du Fonds.
Cette ligne est accordée généralement aux pays émergents les plus avancés, a fait remarquer M. Azour.