Marrakech — Les gouvernements locaux sont bien placés pour piloter l'action climatique, ont affirmé les participants à une rencontre, tenue vendredi à Marrakech, en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).
Les villes, en collaboration avec d'autres parties prenantes, notamment les gouvernements nationaux, le secteur privé et la société civile, disposent d'un important levier politique, ont-ils ajouté lors d'une conférence hybride sous le thème "Comment les villes peuvent-elles prospérer dans un climat qui change?".
Les options politiques prennent la forme de cinq "I", à savoir information (information), "incentives" (incitations), "insurance" (assurance), "intergration" (intégration) et "investments" (investissements) mais dans de nombreux cas, ces instruments sont complémentaires et leur impact se renforce lorsqu'ils sont mis en oeuvre ensemble, ont relevé les intervenants, citant un rapport intitulé "Rendre les villes vertes, résilientes et inclusives face au changement climatique".
Pour garantir la prospérité des villes, les décideurs politiques sont ainsi appelés à alterner et regrouper plusieurs options politiques tirées des "cinq I", ont-ils préconisé.
Et d'expliquer que la combinaison des interventions, leur séquencement et la priorisation des résultats varieront en fonction des caractéristiques des villes, notamment de leur niveau de risque, de leur niveau de développement et de leur taille.
Ledit rapport combine une analyse empirique originale d'un échantillon mondial de plus de 10.000 villes avec des informations issues de la littérature pour faire le point sur le degré de verdure, de résilience et d'inclusion des villes d'aujourd'hui, et pour examiner l'interaction entre les villes et le changement climatique.