Les habitants du village Assok,situé dans la région du Centre du Cameroun, vivent dans une atmosphère de peur et d'incertitude depuis quelques mois.
Des compatriotes résidents, en particulier issus de la région de l'Ouest et installés à Assok depuis des années, sont pris pour cible par des individus qui se revendiquent d'être autochtones. Ce qui créé une situation préoccupante dans la région
« Ce matin (vendredi 13 octobre 2023, ndlr) à Assok. Nos bourreaux sont allés arracher et emporter le battant de la porte d'un riverain des derniers Bamiléké encore au village. Lui sommant l'ordre de quitter le village dans les 24 heures », raconte un témoin.
Le Pr Shanda Tonme, parle de "terroristes qui défient l'autorité de l'Etat", dans une lettre adressée ce vendredi 13 octobre 2023 au président de la République du Cameroun
L'on se rappelle que plusieurs résidents ont été chassés de leurs maisons le dimanche 26 juin 2022 à Assok. Les sinistrés pointent déjà un doigt accusateur sur madame Esseneme, une fonctionnaire en service au ministère de la Justice.
« Mr le Gouverneur, cette barbarie génocidaire se passe sur votre territoire. Si rien n'est fait dans les prochains jours, nous risquons un cortège de morts. Ce matin encore, ça chauffe là-bas et les gens sont sur le pied de guerre. Personne ne peut comprendre que ces individus ne soient pas interpellés et agissent dans l'impunité totale. Le donneur d'ordre et commandant opérationnel est Mme Régine ESSEMENE, Avocat général à la Cour suprême », avait dénoncé le Pr Jean-Claude Shanda Tonme, le médiateur universel de la République.
Lire en dessous sa lettre de ce vendredi 13 octobre 2023 adresséé au président de la République