Congo-Brazzaville: Inclusion numérique - 184 nouvelles localités seront connectées à internet

Une étude consacrée à la gouvernance du secteur numérique, dévoilée le 11 octobre, à Brazzaville, révèle de nombreuses disparités principalement dans les départements de la Likouala et de la Cuvette Ouest. Elle a suggéré des pistes de solutions pour couvrir 184 zones blanches identifiées, allant de la fourniture de services au soutien des opérateurs mobiles.

L'étude réalisée par le cabinet Smart world partners vise à améliorer la gouvernance du Fonds pour l'accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce) et à faciliter la mise en oeuvre du Projet d'accélération de la transformation numérique (PATN). Financé par la Banque mondiale, le PATN devra renforcer la capacité du pays à fournir des services numériques et accroître l'accès des zones mal desservies à l'internet haut débit et à la téléphonie.

Les 184 localités retenues pour la connexion 3G représentent au moins 250 000 habitants. L'installation des infrastructures dans ces zones blanches marquera un pas important vers l'inclusion numérique, a commenté l'expert au cabinet Smart world partners, Pierre-Michel Attali. L'objectif de la mission, a-t- il ajouté, était de permettre la poursuite de l'exécution du Fasuce, le désenclavement des zones rurales en technologies numériques.

Ces zones cibles ont donc été réparties en deux lots de 92 communes, dont 37 localités de 500 habitants devant bénéficier chacune d'une salle multimédia. L'étude a également planché sur le cadre juridique et réglementaire du modèle de subvention, l'identification d'éventuels textes supplémentaires nécessaires à la mise en oeuvre du PATN, notamment dans sa deuxième composante. Enfin, celle-ci devrait servir d'outil d'aide à la prise de décision pour le gouvernement dans le choix des politiques publiques et dans leur efficacité.

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Le bilan de la mise en oeuvre du Fasuce offre des perspectives encourageantes pour l'inclusion numérique, a estimé le directeur général de l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala. L'ARPCE entend jouer sa partition dans ce processus, de permettre l'accès à des services électroniques de qualité.

Par ailleurs, les priorités du gouvernement demeurent l'identification des synergies géographiques potentielles pour déployer des salles multimédias dans les écoles et les centres informatiques des bureaux de poste. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a surtout insisté sur le cas de la Likouala. « Sur la base des dossiers d'appel d'offres produits, une attention particulière est portée à la connectivité numérique de la population de la Likouala... Le ciblage précis des activités de connectivité est essentiel pour garantir l'équité afin qu'aucune population ne soit laissée pour compte », a-t- il poursuivi.

La tutelle a promis de veiller à la mise en oeuvre des recommandations de cette étude, notamment la connexion des 184 zones blanches, avec l'implication de toutes les parties prenantes comme les opérateurs de téléphonie mobile.

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