Le Maroc et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont signé, jeudi à Marrakech, un accord de financement d'un projet de développement rural intégré des zones de montagnes de l'Oriental, en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).
"Aujourd'hui, nous avons signé un accord de financement d'un projet de développement rural intégré des zones de montagnes de l'Oriental", a annoncé le directeur pays responsable du portefeuille du FIDA au Maroc, Naoufel Telahigue, dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien bilatéral entre le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki et le président de la FIDA, Alvaro Lario.
Il s'agit d'un projet cofinancé par le FIDA et le gouvernement marocain à hauteur de 87 millions euros et qui va cibler près de 100.000 personnes, a précisé M. Telahigue.
Ce projet, a-t-il ajouté, vise l'amélioration des systèmes de production végétale et animale, le renforcement des capacités de la population locale et des producteurs, l'efficacité de l'irrigation, ainsi que l'accès aux pistes rurales qui aidera les producteurs à améliorer leur production et la durabilité des systèmes de production, rapporte la MAP.
Ledit projet concerne également l'aval des filières, notamment la facilitation de l'accès à la commercialisation des marchés, avec des investissements qui vont cibler les bénéficiaires, améliorer la production et permettre l'accès au marché, a expliqué le responsable, notant qu'il cible les jeunes et les femmes en vue de leur garantir un emploi et un revenu stable et durable.
Pour sa part, M. Sadiki a précisé que le projet signé avec le FIDA concerne les zones de l'Oriental, à savoir les quatre provinces d'Oujda, Berkane, Driouch et Guercif.
Il s'agit de se focaliser sur la valorisation de la petite et moyenne hydraulique qui nécessite une modernisation pour réduire la perte d'eau afin de pouvoir élargir les superficies irriguées et en même temps améliorer la productivité à travers des unités de valorisation dans ces zones, selon une approche intégrée avec des actions de désenclavement.