Le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, s'est exprimé après le nul 1-1 en amical entre son équipe et celle de Louis Gasset, la Côte d'Ivoire.
Lors de ce match amical, Sébastien Haller a ouvert le score pour les Eléphants de la Côte d'Ivoire à la fin de la première mi-temps au Stade Félix Houphouët Boigny. En seconde période, à 9 minutes de la fin du temps réglémentaire, Ayoub El Kaabi a égalisé pour les Lions de l'Atlas. Au sortir de la partie, Walid Regragui s'est montré dur envers ses joueurs.
« Aujourd'hui, on a laissé trop d'espace et quand on laisse trop d'espace à des joueurs de qualité comme aujourd'hui, bah, on le paie cache. C'est ce qui s'est passé. Même si réellement, on a donné beaucoup, beaucoup d'opportunités à la Côte d'Ivoire par nos pertes de balles, qu'en étant en place, on n'a pas trop été en difficulté. C'est quand on a perdu des balles sur des relances, sur les transitions qu'on sait qu'il y a beaucoup de situation. Et ça, c'est des problèmes qu'on doit régler. »
Aussi étonnant que cela pourrait le paraître, l'entraîneur marocain s'estime heureux d'avoir eu une équipe « immature » ce soir que de l'avoir lors d'un match de compétition officielle. « En Afrique, il y a des temps forts. Bon généralement des temps forts et faibles, il faut savoir les gérer. On n'est pas encore arrivé à maturité pour ces genres de matchs, c'est pour ça que je suis content ce soir, aujourd'hui, qu'on arrive à maturité le jour J. »
Walih Regragui tire de cette rencontre une bonne leçon. Il a appris ce qui les attend à la CAN 2023 qu'abritera leur adversaire de ce soir. « En Afrique, il faut savoir quand il faut jouer au ballon et quand il ne faut pas jouer. Il y a des moments, il faut accepter la supériorité de l'adversaire sur un moment et défendre et aussi une supériorité un peu technique de temps en temps. Que ce soit en première ou à la fin de la deuxième mi-temps, il faut gérer ça. Mais, après, comme je l'ai dit, nous, on est encore en apprentissage, ça fait longtemps qu'on n'a plus joué en Afrique. Et, aujourd'hui, on sait ce qui nous attend. »