Présents à la cérémonie, des proches, compagnons de lutte et sankaristes ont traduit leur reconnaissance aux autorités de la Transition pour ce devoir de mémoire.
Jean Hubert Bazié « Un jour de consécration » « On ne pouvait pas rêver, il y a tout juste un an, que d'obstacles franchis, que d'espoirs déçus ressuscités. Je souhaite que ce jour soit un jour de réflexion, un jour de consécration de la fraternité, un jour de réconciliation autour des valeurs que Thomas Sankara a incarnées. Autour de l'espoir qu'il a représenté et autour des ressorts qui ont animé chaque Burkinabè pour imprimer la marque de la volonté de réussir »
Germaine Pitroipa « Nous avons transcendé le deuil » « Aujourd'hui, en principe, pour moi, ça devait être un jour de deuil, mais je pense que nous avons réussi petit à petit, avec le temps, à transcender ce deuil. Surtout, nous sommes contents de savoir que les idées que Thomas Sankara a mises en oeuvre ont fait lit dans la tête de beaucoup de jeunes, aussi bien aux Burkinabè qu'Africains »
Alouna Traoré « Ce n'est que justice rendue » « Le travail bien fait n'est jamais perdu. 36 ans après, les générations qui n'ont pas connu Thomas Sankara rendent hommage de ses faits, de sa bravoure, son audace, son courage, son abnégation, son esprit de sacrifice. Toutes ces valeurs incarnées par une personne. Ce n'est que justice rendue. Je suis simplement content »
Me Bénéwendé Stanislas Sankara « Nous rendons grâce à Dieu » « C'est un jour, j'allais dire, de gloire et nous rendons grâce à Dieu, au peuple burkinabè et africain, à tous ceux qui se sont battus pour tenir haute la mémoire du Président Sankara qui a été réhabilité par la jeunesse. Et aujourd'hui, avec le Président, le capitaine Ibrahim Traoré, c'est une consécration de ce que la mémoire de l'homme est vivace »