À peine investi au perchoir du Sénat, Richard Ravalomanana, fraîchement élu, a entamé sa prise en main de l'institution.
Quelques heures seulement après la clôture de la session, vendredi dernier, il a tenu une réunion cruciale avec le personnel du Sénat, au palais d'Anosikely.
Lors de cette rencontre, il a affirmé sa vision claire pour l'avenir de l'institution.
L'une des premières déclarations du président nouvellement élu a été sans équivoque : les engagements politiques ne doivent pas interférer avec la gestion technique du Sénat.
Il a insisté sur l'importance de maintenir la séparation entre les considérations politiques et la gestion administrative de l'institution.
Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par le personnel du Sénat, qui cherche à garantir une administration efficace et impartiale.
Optimisation
Au cours de la réunion, le personnel du Sénat a également exprimé certaines préoccupations.
Ils ont soulevé des questions concernant la gestion des ressources humaines, plaidant pour une approche plus équitable et transparente.
La transparence budgétaire a été mise en avant, soulignant l'importance de la bonne gouvernance financière au niveau de la Chambre haute.
De plus, la mobilisation matérielle a été discutée, mettant en lumière la nécessité d'optimiser les ressources disponibles.
En réponse à ces doléances, Richard Ravalomanana a réaffirmé son engagement envers l'équité et la méritocratie au sein du Sénat.
Il a annoncé que seuls les employés assidus et dévoués bénéficieront de considérations particulières.
Cette démarche vise à promouvoir l'efficacité et à encourager un environnement de travail productif et collaboratif au sein de l'institution qui a été secouée par des grèves.
Avec ces premières mesures, le nouveau président du Sénat a posé les bases d'une gestion saine et équitable de son nouveau giron, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère à Anosikely après la parenthèse Razafimahefa.