Une vision d'horreur ! La publication d'une image choquante montrant une femme ayant été amputée de ses yeux a créé un véritable buzz sur les réseaux sociaux, hier.
Cela a suscité de nombreux commentaires sur la recrudescence de la barbarie qui sévit dans le pays ces derniers temps.
Plus troublant encore, la victime portait un t-shirt arborant le logo d'un candidat supposé être l'un des favoris aux prochaines élections présidentielles auxquelles les Malgaches s'apprêtent à participer.
S'agit-il d'une manoeuvre de déstabilisation ou d'un simple acte de banditisme ?.
Selon nos sources, les yeux de cette femme ont été arrachés par des inconnus.
Elles étaient deux à avoir subi cette terrible barbarie dans la commune rurale d'Ejeda, district d'Ampanihy-ouest.
Ce samedi-là, vers quatre heures du matin, elles ont été retrouvées abandonnées par leurs agresseurs sur les lieux.
L'une d'entre elles a malheureusement succombé à ses blessures, tandis que l'autre a survécu.
Toutefois, la vie de cette dernière est toujours en danger.
À ce stade, les circonstances exactes de ce drame demeurent inconnues.
Cependant, la récurrence de ce genre de crimes dans certaines régions de la Grande île laisse penser à une montée de l'insécurité dans le pays.
À ce sujet, le député de Madagascar élu dans le district d'Ampanihy n'a pas dissimulé son amertume face à cette situation.
Il a reconnu que malgré les efforts déployés par les forces de l'ordre pour rétablir la paix et la sécurité dans les zones considérées comme sensibles, aucune amélioration tangible n'a été constatée.
Il a exprimé sa préoccupation concernant la gravité de la situation que subissent les habitants de sa circonscription depuis un mois.
Malheureusement, ses appels n'ont pas été entendus, donnant l'impression qu'il parlait dans le vide.
S'exprimant dans une émission télévisée diffusée par une chaîne privée de la capitale, cet élu a même interpellé les autorités de l'État sur leur responsabilité dans cette affaire, appelant à la mise en place d'une vaste opération de pacification dans la région pour lutter contre ce fléau.
« Combien d'yeux faudra-t-il encore perdre avant que des forces de l'ordre soient déployées dans la localité pour mener cette opération ? », a-t-il interrogé.