L'Association « Régard d'Afrique » que dirige Nathalie Boumba a organisé, le 15 octobre à Brazzaville, une marche sur le thème «Ensemble, nous disons non au cancer du sein » pour sensibiliser les femmes à la nécessité de se faire dépister régulièrement.
La marche qui s'inscrivait dans le cadre d'octobre rose avait pour point d'arrivée le Palais des congrès où deux conférencières, à savoir le Pr Judith Malanda et le Dr Michelle Moutou, ont développé une communication conjointe sur la pathologie.
Le cancer du sein, ont-elles indiqué, est une maladie caractérisée par la croissance incontrôlée de cellules mammaires anormales qui forment alors des tumeurs. Si rien n'est fait, ont-elles renchéri, les tumeurs peuvent se propager dans l'organisme et avoir une issue fatale. Les deux oratrices ont invité les femmes à se faire dépister à temps avant que la maladie n'atteigne des stades avancés.
Par ailleurs, les deux médecins ont indiqué que certains facteurs accroissent le risque du cancer du sein, notamment l'âge, l'obésité, l'abus d'alcool, les antécédents familiaux, l'exposition aux radiations, les antécédents gynécologiques (l'âge au moment des premières règles et à la première grossesse) et le tabagisme.
Abordant le point sur les symptômes de la pathologie, les conférencières ont fait savoir que cette maladie peut présenter une association de différents signes. Il s'agit d'une masse ou d'un épaississement dans le sein ; d'un changement de la taille, de la forme ou de l'apparence du sein ; des fossettes ; des rougeurs ; d'une peau orange ou d'autres changements cutanés, d'une modification de l'apparence du mamelon ou de la peau qui l'entoure et d'un écoulement mamelonnaire anormal ou sanglant.
En outre, les conférencières ont exigé aux femmes d'effectuer régulièrement les palpations mammaires avant de leur présenter les autres traitements. « Le traitement du cancer du sein dépend du sous-type de cancer et de l'étendue de sa propagation en dehors du sein vers les ganglions lymphatiques. Les médecins associent divers traitements pour réduire le plus possible le risque de récidive. Il s'agit de la chirurgie pour éliminer la tumeur ; la radiothérapie ; les médicaments pour tuer les cellules cancéreuses et éviter la propagation », ont-elles conclu avant de rassurer l'assistance qu'on peut se guérir du cancer du sein.
De son côté, la présidente de l'association « Regard d'Afrique », Nathalie Boumba, a indiqué que sa structure compte organiser cette campagne chaque année. Elle a annoncé en outre la volonté de son organisation de lever les fonds pour soutenir le conseil national de lutte contre le cancer au regard de la cherté du traitement de la pathologie.
