Vendredi dernier, une femme parturiente a rendu l'âme après avoir expulsé son bébé mort-né au service de maternité de l'hôpital régional de Labé.

Selon le responsable du service Hadja Fatimatou Barry, la femme souffrait d'un déficit sanguin et affichait des paramètres de tension élevés deux des cas de la mortalité maternelle les plus élevées.

« Elle et le bébé sont tous décédés et le bébé est décédé dans les entrailles de sa mère au moins deux jours avant l'expulsion car le corps commençait à se peler et la parturiente a fait un fort saignement... »

Les sages femmes ont devant la complexité de la situation appelé le médecin de garde et ils ont même voulu pratiquer l'ablation de l'intestin pour sauver la dame mais elle a manqué de sang sachant que seul le sang peut remplacer le sang, pas un donateur dans l'entourage de la patience n'était compatible t la banque de sang affichait un manque aussi.

Dans l'administration de l'hôpital, Djiba Diallo directeur général adjoint préfère parler d'insuffisance de poches de sang plutôt que de manque et il justifie les faits par une demande plus forte que l'offre.

Le DGA de l'hôpital régional de Labé a aussi abordé la campagne de collecte de sang réalisée la veille de la célébration de la dernière fête de l'indépendance mais à son sens la campagne n'a pas permis de mettre en banque le stock nécessaire et le lot disponible est sollicité par deux principaux services notamment : La pédiatrie et la maternité.