Congo-Kinshasa: Procès de Salomon Kalonda - La dégradation de l'état de santé du prévenu confirmée par son médecin-traitant

Salomon Idi Kalonda, Conseiller spécial en charge des questions politiques de MOÏSE KATUMBI lors d'une mission politique au Maniema. Avril 2022.
16 Octobre 2023

Le médecin traitant de Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, a confirmé lundi 16 octobre, la dégradation de son état de santé de son patient.

Invité par la Cour militaire à l'audience publique de ce lundi à la prison militaire de Ndolo, le médecin du prévenu a déclaré que l'état de santé de ce dernier nécessite une prise en charge appropriée par un spécialiste.

Et cette prise en charge ne peut être bien assurée qu'à l'étranger, a-t-il insisté.

Le ministère public a requis une contre-expertise médicale. C'est le vendredi prochain que la cour devra répondre à cette requête.

La première infraction pour laquelle Salomon Kalonda était poursuivie, à savoir la détention illégale d'arme a été écartée. Mais celle d'intelligence présumée avec l'ennemi de la RDC reste encore maintenue, en dépit de nombreux appels de ses avocats tendant à obtenir son acquittement.

Salomon Idi Kalonda avait été arrêté mardi 30 mai à l'aéroport de N'djili. Après quelques jours de détention aux Renseignements militaires, il a été transféré à la prison militaire de Ndolo, via après qu'il a été déféré à l'Auditorat général des FARDC.

Les trois préventions à charge de Salomon Kalonda sont notamment trahison en temps de guerre, incitation d'un militaire à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline et atteinte au secret de la Défense nationale pour s'être fait remettre un document secret.

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Le 5 juin dernier, devant la presse, le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l'état-major des Renseignements militaires, avait cité trois griefs mis à charge de Salomon Kalonda : détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre,

l'incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline, atteinte à la sûreté de l'État.

Pour le dernier grief, colonel Kangoli Ngoli avait accusé le prévenu d'avoir entretenu des contacts avec la rébellion du M23 et les officiels rwandais « dans le but de renverser le régime en place en RDC, par tous les moyens ».

L'auditorat général des FARDC n'a pas retenu la prévention de détention illégale d'armes à feu et minutions de guerre. L'arme appartenant au garde du corps de l'opposant Augustin Matata Ponyo.

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