Ils étaient 12 en lice pour remporter le grand prix Kodjo Ebouclé de la phase internationale de Clap ivoire. A cette 23e édition de ce concours-festival de courts métrages destinés aux jeunes réalisateurs de l'espace communautaire Uemoa, 6 jeunes femmes et 6 jeunes hommes étaient aux prises dans les catégories fiction et documentaire.
Ce 13 octobre dans la salle de cinéma Le Majestic du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, c'est la réalisatrice, Floriane Zoundi du Burkina Faso qui a été désignée vainqueur du prix Kodjo Ebouclé. Dans la foulée, le jury présidé par Ardiouma Soma, consultant en cinéma et audiovisuel, a attribué le prix de la meilleure interprétation masculine au film « Le botaniste » de Floriane Zoundi. La Sénégalaise, Awa Moctar, s'est adjugée le prix du meilleur son et celui de la meilleure interprétation féminine avec son film « Timis ». Le prix Roger Gnoan M'Bala de la meilleure fiction est revenu au Malien Ousmane Samassékou, avec « Appel de nuit ». L'Ivoirien Jean-Charles Yapo a reçu le prix spécial Uemoa de l'intégration africaine avec « Zéhiri, la femme et le pouvoir ». Le film « Corps de femme » de la Béninoise Nelly Béhanzi s'est vu attribuer le meilleur documentaire.
Dans leurs allocutions, Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie ; Diomandé Johnson Lison Fall, la directrice de l'Office national du cinéma de Côte d'ivoire, structure qui porte la compétition, ainsi que les représentants de la Commission de l'Uemoa et du Conseil de l'Entente ont salué « le talent des jeunes réalisateurs qui projettent une image embellie de l'Afrique et donnent à espérer des lendemains meilleurs pour le continent ».
En marge de cette cérémonie qui s'est déroulée dans une ambiance festive, l'Organisation professionnelle des critiques d'art de Côte d'Ivoire a décerné le grand prix Kramo Fadika Lanciné du meilleur journaliste culturel, critique de cinéma au journaliste Serges N'guessant, chef de service Culture adjoint à Fraternité Matin. Selon les mots du président de ladite organisation, Serges N'guessant est le lauréat de la première édition pour « la qualité de sa plume » et « sa contribution au rayonnement du cinéma ivoirien ».