L'information ne passe pas ; le comité intersectoriel doit se remettre au travail ; les populations ne sont pas impliquées ; les statistiques et les pandémies sont des indicateurs à prendre en compte ; 49% des 95 milliards devant couvrir la phase I de la Couverture santé universelle sont apportés par les partenaires techniques et financiers entre autres contributeurs étrangers ; il va falloir élaborer une loi pour contraindre les acteurs de la santé ; la phase I est gratuite pour les malades sous dialyse et les femmes enceintes ; la société civile est prête à jouer son rôle si on lui alloue les moyens attendus, etc.
On aura tout entendu dans le cadre du projet de couverte santé universelle, notamment dans la composante couverture maladie.
Depuis environ quatre décennies on tourne en rond en dépit des aller et retour des bailleurs de fonds et leurs initiatives novatrices.
A croire que l'on n'entend pas réellement construire un système de protection sociale viable pour une large frange de la population.
Particulièrement pour les couches les plus vulnérables que sont les ménages qui sont le socle de la société d'une part, et des communautés, la cheville ouvrière de tout le système de santé.
Au quotidien, les membres des comités de santé se déploient dans leur environnement et collectent des informations essentielles liées aux besoins réels des familles.
En contrepartie de rien, sinon de monnaies de singe qui leur sont versés au petit bonheur la chance. Parce qu'ils n'ont aucun droit, seulement des obligations.