Congo-Brazzaville: Education - Un nouvel accord entre le gouvernement et les enseignants volontaires

Dans le but de réduire davantage le déficit en personnel enseignant, un nouvel accord a été signé entre le gouvernement et la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l'enseignement, le 16 octobre, à Brazzaville, en présence du syndicat des enseignants, de l'Association des parents d'élèves et étudiants du Congo.

Le nouvel accord entre le gouvernement et les enseignants volontaires dispose que l'exécutif va affecter les finalistes des écoles professionnelles de l'enseignement dans les établissements scolaires sur la base d'un contrat de cinq ans maximum en attendant leur intégration à la fonction publique. Cette affectation vise à combler directement le déficit en personnel enseignant et autres agents de l'administration scolaire tant dans l'enseignement général que technique. « Les quotas de recrutement seront notifiés chaque année aux ministères concernés en fonction des plans de recrutements établis », précisent les termes de l'accord.

Par ailleurs, le gouvernement s'engage à assurer régulièrement une bourse mensuelle aux enseignants volontaires affectés jusqu'à leur prise en charge en solde par le ministre des Finances après publication de leur texte d'intégration à la fonction publique. Les montants de ces bourses sont définies dans l'accord selon les cycles préscolaire, primaire et secondaire.

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Les volontaires

Comme dans le protocole d'accord, les responsabilités sont partagées. Ainsi, les volontaires de leur côté s'engagent à exercer leurs activités professionnelles dans le respect des textes en vigueur et à demeurer pendant cinq ans au moins dans les localités où ils sont affectés. « Le ministère de tutelle se réserve le droit de rompre le contrat avec tout déserteur ou volontaire dans l'incapacité d'accomplir ses missions », selon le texte signé par les deux parties, en soulignant que chaque volontaire affecté va signer un contrat d'engagement individuel renouvelable chaque année avec le ministère de tutelle.

« Nous espérons que dans quelques années, si ce rythme est soutenu, nous allons nous rapprocher de la solution définitive du déficit en personnel enseignant », a déclaré le ministre d'Etat en charge de la Fonction publique, Firmin Ayessa, en présence des autres membres du gouvernement dont le ministre en charge de la Formation qualifiante et de l'Emploi, Hugues Ngouélondelé ; de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou ; de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, tous signataires de l'accord.

En rappel, le tout premier accord entre le gouvernement et la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l'enseignement avait été signé le 27 septembre 2018. Plusieurs enseignants volontaires ont été déployés même si le taux du déficit à combler est encore grand. Pour poursuivre l'oeuvre, ce nouvel accord vient d'être signé. Les parties concernées ont donc l'obligation de respecter ses engagements pour une mise en oeuvre réussie dudit accord.

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