Luanda — Une délégation de la Police nationale angolaise participe, du 18 au 21 de ce mois, à Séoul, à la Conférence Internationale de Police de la République de Corée, dans le cadre de l'Exposition mondiale 2023 de cette corporation asiatique.

La conférence vise à définir des stratégies conduisant à une vision commune du futur du secteur policier avec l'utilisation de hautes technologies et des délégations de plusieurs pays y participeront, notamment les États-Unis d'Amérique, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, le Singapour, la République démocratique du Congo (RDC) et la France.

Selon une note de l'ambassade d'Angola à Séoul, la délégation angolaise est conduite par le commandant général de la corporation, le commissaire général Arnaldo Manuel Carlos.

L'événement comprend également une exposition de solutions technologiques utilisées par les forces de police dans la prévention et le maintien de la sécurité publique, ainsi que dans les enquêtes sur les crimes, en particulier les plus complexes, à savoir la cybercriminalité, le blanchiment d'argent, le trafic de drogue, les armes et les opérations bancaires illicites par voie informatisée.

D'un point de vue bilatéral, le commandant général de la Police angolaise a rencontré, ce mardi (17), son homologue sud-coréen, le commissaire général Yoon Hee Keun, avec qui il a discuté des questions liées à la coopération policière entre les deux sociétés.

La Police coréenne a aidé son homologue angolaise à former le personnel qui travaille au Centre de Commandement et de Contrôle, l'organisme de la Police Nationale chargé de la surveillance électronique de la ville de Luanda, avec une capacité de 244 caméras, installées dans la première phase du projet de modernisation de la sécurité publique en Angola.

Le document indique que le projet, dont le financement a été garanti par le gouvernement sud-coréen, à travers la Korea Eximbank, connaîtra la deuxième phase en 2024 et augmentera la capacité de surveillance avec l'installation de plus de 1.400 caméras dans la ville de Luanda.

Les deux commandants ont également analysé la question de la nécessité de signer un protocole d'accord entre les deux sociétés, mettant l'accent sur les domaines de la formation, de l'échange d'informations, de la fourniture de technologies et d'équipements, ainsi que de la recherche scientifique.